Quelque part dans une ruelle sombre située dans les bas-fonds d'une Liberty noyée sous une pluie torrentielle, se trouvait un établissement dont la triste réputation n'était plus à prouvée... Il s'agissait du Chat Noir, une taverne connue pour être un repaire de mercenaires, d'escrocs et de voleurs... Cette taverne semblait ancienne, si l'on devait en juger par l'apparence extérieure, elle était construite de la même façon et avec les mêmes matériaux que les autres bâtiments du quartier, mais peu de gens restaient dehors pour l'admirer, celles et ceux qui se retrouvaient devant cette bâtisse ne s'y trouvaient que pour deux raisons... Soit ils étaient perdus, soit ils étaient venus ici en toute connaissance de cause.

En passant la grande porte, l'on se retrouvait dans une grande salle, qui servait de salle principale, sur le mur de droite se trouvait un grand âtre, au centre de la pièce se trouvait une petite estrade conçue pour permettre à des bardes de jouer de leur musique afin d'égayer les soirées, quant au comptoir, il se trouvait à côté tout au fond de la salle, entre un escalier qui devait mener à l'étage et une porte menant sûrement aux cuisines. Et c'est accoudé à ce comptoir que se trouvait Crowley, assis sur un tabouret et une chope à la main...

La soirée avait été calme, il n'y avait presque pas eu de bagarre, et personne n'avait empêcher les bardes de jouer leur musique, ce qui était un point positif pour le voleur, qui adorait écouter la musique de ces collègues, lorsque lui-même n'était pas en train de jouer de son violon.
Tout se passait bien, personne n'avait essayé de lui parler de toute la soirée, mis à part le tenancier lorsque ce dernier lui avait demander ce qu'il voulait boire...

Il n'y avait qu'un seul point négatif... Mais hélas, pas des moindres, car si le Magelame était venu dans ce trou à rat, c'était avant tout dans l'espoir de trouver un travail en tant que mercenaire. Certes, il gagnait bien sa vie en tant que barde, mais de temps en temps, il appréciait le frisson d'une bonne petite escarmouche, le frisson que lui procurait le cliquetis des armes qui s'entrechoquent et des râles de douleur... Un peu comme cette nuit-là... Celle où son maître l'avait sauvé d'un sort peu recommandable...

Il était resté dans cette auberge toute la soirée, il appréciait sa bière, et bien qu'il n'avait trouvé aucun contrat intéressant, il passait tout de même une bonne soirée... Le seul problème était que certaines personnes, peut-être à cause d'une trop grande consommation d'alcool, commençaient à hausser un peu le ton, et l'une d'entre elle avait commencée à déranger les bardes tout en se moquant ouvertement d'eux... Ce qui commençait à fortement irriter le Maître-Lame...

La journée avait été longue. Après avoir kidnappé cette fille et plus ou moins tué le magicien qui la payait et ensuite avoir eu un double salaire car la fille kidnappée l'a payée aussi, bref, elle était pleine aux as. Ce qui rendait donc très intéressant la lourde tâche de dilapider tout son argent.

Pour commencer, elle était allée voir un forgeron de Liberty qui lui avait vendu une Zweihänder d'assez bonne facture. La lame n'était pas très tranchante mais un coup ample pouvait briser un rocher en deux, d'autant plus qu'elle faisait la hauteur de 1m40 soit quasiment la taille de la zombie. Celle-ci étant cependant zombie, une grande force - puisée dans les arcanes les plus obscures des arts du Maître X'o-rath - l'animait, et lui permettait de manier cette arme avec une aisance fatale. Même si la voir porter sur le dos une arme aussi grande qu'elle était quelque chose qui pouvait prêter à rire. Mais à Liberty, on rencontrait tellement d'êtres étranges qu'une petite femme se baladant avec une Zweihänder de sa taille comme s'il ne s'agissait que d'une dague portée sur le dos ne pouvait inspirer que crainte. Enfin, espérait-elle.

Elle se rendit à la taverne du Chat Noir, une taverne qu'elle connaissait de longue date, connaissant très bien le tenancier et s'était alliée d'amitié avec énormément d'autres mercenaires. Elle n'était pas venue chercher une autre mission mais simplement picoler jusqu'à ne plus se souvenir de son nom.

Assis à côté d'elle se tenait Bobu, la liche qui l'avait aidée à vaincre Azzanoth il y avait quelques temps. Celui-ci buvait du "Debout-les-morts", un brevage contenant de la sauce piquante et un savant cocktail de différents alcools forts. C'était un breuvage qu'on ne servait qu'aux pires ivrognes, aux morts, aux liches ou aux abominations de la nature car aucun mortel un peu fragile d'esprit ne pouvait profiter des subtiles saveurs d'un tel breuvage sans finir dans un coma éthylique et vomir en avalant sa langue.

Qianliyan appelait ça une panaché.

- Je t'en sers un ?

- JE, t'en sers un, je viens de toucher ma paie.

- Combien ?

- Plus que mille.

- Bordel ! Moi j'ai été payé que 300 pour une cockatrice, tu as tué quoi, un dragon ?

- Kidnappé une fille.

- C'était l'impératrice ?

- Même pas, tu me croirais pas si je t'expliquerai. Mais ne parlons pas travail, buvons plutôt.

Minibobu, son zombie mesurant plus de deux mètres se tenait bêtement, droit comme un piquet. Il dévisageait la Zweihänder de la jeune femme avec envie. La liche, caressa sa longue barbe alors qu'un sourire édenté déchira son visage de vieilliard pourri avec une longue barbe badass.

- Elle est trop petite pour toi, Minibobu !

- Tu parles de l'épée ou de moi ?

- C'est vrai que vous iriez bien ensemble. dit-il en lâchant un rire rauque.

Il avait visiblement bien bu déjà et la jeune femme commençait aussi, buvant rapidement son alcool. Une chaleur l'envahit rapidement, elle ferma les yeux et profita de cet instant de répit durement mérité entre deux quêtes.

- Ca fait du bien par où ça passe.

- Laisse moi te raconter une histoire, petite.

- Je t'écoute, dit-elle, curieuse, un sourire béat sur sa face. La chaleur du feu non loin l'envahissait doucement, elle passait ses doigts glacés sur sa main en écoutant le vieux sage avec respect.

- Mon grand-père, puisse X'o-rath garder son âme, avait un bout de terres. Un morceau de rocailles, une vallée dans les montagnes de Dangshuan, ainsi qu'une mine de charbon sans charbon. Mon grand-père disait toujours qu'il y avait un trésor dans la vallée. Il travaillait dur, jour et nuit pour découvrir ce trésor. Au début, beaucoup prenaient sans hésiter les travaux qu'il offrait et l'aidaient. Mais bientôt il était devenu clair que mon grand-père était devenu fou, qu'il n'y avait pas de trésor. Quand il avait 47 ans, qu'il avait du rhumatisme et une collection de scalps de grumis au-dessus de l'âtre de sa cheminée, il fut submergé de sa peine et sortit. Il commença à maudire les cieux, blâmant tous les dieux connus dans tous les langages les plus impurs qu'il connaissait.

Les yeux de Qianliyan s'émerveillaient d'intérêt alors qu'il continuât :

- Les dieux répondirent. Un tremblement terrible et une avalanche descendit de la vallée. Mon grand-père reprit ses esprits, et sortit de la neige qui l'avait enseveli. Il regarda autour de lui pour voir quelque chose qui changera sa vie. La vallée entière brillait étrangement, luant tellement brillamment qu'il ne vit pas s'approcher de lui, une chimère, s'élançant vers lui avec une démarche lourde. Mon grand-père fuit, se penchant qu'une seule foit pour découvrir une pierre qui luait étrangement. En gros, il s'échappa. Il descendit des montagnes, et là il vit un mercenaire qui accepta de chasser la bête en échange d'une pièce d'or. Ils retournèrent à la vallée et le mercenaire occit la bête. Il ne put s'empêcher de voir toutefois le trésor qui recouvrait la vallée. Mais le mercenaire ne demanda rien de plus que la pièce d'or qui lui avait été promise tout à l'heure. Mon grand-père commença à avoir confiance en lui, et savait que tôt ou tard quelqu'un ou quelque chose viendrait et voudrait prendre son trésor, tant le trésor de la vallée était immense, Qianliyan. Des dépôts de diamants qui auraient pris des années à extraire.... ils devinrent partenaires. Le mercenaire surveilla les ouvriers, tua les monstres, fit s'enfuir les bandits, et mon grand-père gérait les affaires. Il était une légende à Dangshan, et ma famille est riche et respectée... voilà toute l'histoire.

Cette histoire fort intéressante fit énormément plaisir à entendre à la jeune femme. Elle paya une autre boisson au vieillard et ils continuèrent à boire. Une voix s'élança, un homme un peu bourru monta sur la table et pointa les bardes du doigt :

- Eh, les connards, vous fermez votre gueule ? Vous savez pas chanter !

- Il va y'avoir de la bagarre. souffla Bobu.

- Pas de soucis, je fais du MMA. assura la jeune femme.

- QUI EST POUR PENDRE LE CHANTEUR ?

Qianliyan leva la mains :

- Tu veux vraiment pendre le barde ?

- Il chante faux, il mérite de mourir quand même.

- Attends, attends, il chante pas faux tu déconnes ou quoi ?

Elle fronça les sourcils :

- Qu'est-ce que t'en sais, je suis une sirène putain, les arts musicaux n'ont aucun secret pour moi.

Elle hurla au barde qui commençait à se faire tout petit :

- HEH, ducon, fais-nous un LA ! Qu'on voie si tu sais chanter ou pas !

- Euhhhh !

Le gros bourré hurla :

- Fais nous un LA, t'as entendu la dame !

- Laaaa~ !

Le gros bourré se tourna vers elle, comme s'il attendait son approbation pour aller le pendre.

- Mhhhh ! J'appelle ça un ré dièse, moi. Ou en tout cas c'est la note que ferait un cadavre qui expire son dernier souffle. affirma-t-elle avec un sourire narquois.

- MORT AU BARDE !

La liche lui souffla :

- Tu as l'oreille absolue ? Je sais pas comment tu fais. Comment tu as su que c'était un ré dièse, ça m'a l'air plutôt spécifique ? Je trouve ça super impressionnant, putain !

Elle se marra, s'approcha de lui et lui souffla dans l'oreille en se retenant de pouffer de rire.

- Non, en vrai j'en sais rien j'suis bourrée.

Mais la rixe avait commencé, deux gardes écartèrent les bardes pendant qu'une bagarre éclatait devant la scène.

La sirène regardait le chaos qu'elle avait créé avec beaucoup d'attention sournoise.

La soirée avait bien commencée, malgré quelques éclats de voix par-ci par-là ...
Le barde avait pu écouter de la bonne musique, certes pas aussi bonne que la sienne, mais tout de même correcte, et il avait eu de la bière, et ce, pour un bon prix, il avait également réservé une chambre, chambre dans laquelle il avait déjà déposé ses effets personnels, ne gardant sur lui que son armure de cuir et de metal, sa grande cape verte et brune et ses lames. Car même s'il y avait des gardes dans les environs, et vu la réputation de l'endroit, il était plus sûr de garder son équipement avec soi au cas où l'ambiance s'échaufferait un peu trop...

Le voleur passait une soirée tranquille, et il comptait continuer sur sa lancée, mais malheureusement pour lui, cela n'allait pas s'avérer être aussi simple.
Un homme un peu plus ivre que les autres se mit à critiquer à voix haute les bardes, leur disant de se taire et qu'ils ne savaient pas chanter...

- Comme si un ivrogne comme toi savais chanter.

Ne pu s'empêcher de marmonner Crowley tout en écoutant ce que l'ivrogne disait.
Mais soudainement, les choses prirent une tournure radicale...
L'ivrogne avait demandé à l'assistance s'il fallait pendre le chanteur, ce à quoi un grand nombre de personnes répondirent par l'affirmative en levant la main, bien évidemment, des protestations se firent entendre dans toute la salle, visiblement, tous n'étaient pas pour la pendaison du barde, ce qui redonna un peu d'espoir au Magelame, car si toute la salle avait choisie de le pendre, et au vu de leur état d'ébriété, cela aurait très mal fini.

Une personne se trouvant non loin de Crowley prit alors la parole, demandant au barde de faire une certaine note, un "La", ce à quoi le barde s’exécuta après quelques moments d'hésitation suivis par des "encouragements" plutôt convaincants de la part de l'homme au très fort taux d'alcool dans le sang.
Après avoir entendu la réponse du barde, la femme se contenta de dire qu'il ne s'agissait pas d'un "La", mais d'un "Ré" dièse, note qu'elle compara au bruit que ferait un mourant expirant son dernier souffle, et bien évidemment, au vu de l'état de la plupart des personnes présentes dans la pièce, cette simple phrase suffit à déclencher un véritable chaos, l'ivrogne qui avait tout commencé se contenter de hurler un magnifique "Mort aux bardes" avant de se diriger vers la scène, suivi de près par deux de ses amis.
Deux gardes avaient écarté les bardes tandis que devant l'estrade se déroulait une scène d'une rare violence pour des gens ayant consommé autant d'alcool.

Le Maître-Lame se contenta de soupirer avant de vider sa chope d'un trait tout en se levant, il se tourna alors vers le tavernier qui se trouvait derrière le comptoir, affichant une expression à mi-chemin entre la résignation et le désespoir...

- Tavernier ! Veuillez mettre ceci sur ma note

Avait alors dit le voleur, ce à quoi le propriétaire des lieux ne pus que répondre d'un haussement de sourcil, avant de lui rétorquer d'un ton laissant peu de place au doute quant à ce qu'il penser de tout ceci...

- J'te connais pas l'ami.

Ce à quoi le Magelame répondit en faisant un sourire en coin tout en faisant une légère courbette...

- Oh ! Mes excuses, je me nomme Crowley, ravi de faire votre connaissance !

Sans rien dire de plus, Crowley commença à marcher, tenant sa chope d'une main et traînant son tabouret derrière lui de l'autre, en direction de celui qui avait tout commencé...

Après quelques instants, il arriva jusqu'à sa cible, celle-ci s'était approché des bardes et avait réussi à assommé l'un des gardes d'un coup de bouteille bien placé, ses deux compagnons s'occupaient quant à eux du second garde, l'ivrogne avait donc le champ libre pour "s'amuser" avec le fameux chanteur.
Mais alors que le pochtron s'apprêter à attraper le barde, il sentit quelqu'un lui tapoter légèrement l'épaule, il se retourna alors pour voir ce qu'on lui voulait...

- Quoi ?! Je suis occup-urgh !

L'ivrogne fut coupé dans sa phrase tandis qu'il recevait un puissant coup de tabouret en plein visage, l'assommant sur-le-champ tout en produisant un bruit sourd , et alors qu'il s'effondrait au sol, les personnes les plus proches avaient arrêtées ce qu'elles faisaient avant de regarder l'homme à la cape qui venait d'assommer l'instigateur de la pendaison du chanteur d'un coup de tabouret...

Soudainement, l'un de des compagnons de l'homme qui venait de tomber au sol sortit une petite lame et fonça sur l'imprudent qui avait osé s'en prendre à son ami, cet homme ne devait pas être du coin, de plus la peur semblait le tétaniser puisqu'il ne bougeait plus, se contentant de rester cacher sous son épaisse cape, du moins, c'est ce que pensait l'assaillant tandis qu'il fonçait tête baissé sur Crowley, ce dernier avait dissimulé sa chope en bois sous sa cape, et attendait le bon moment pour frapper son adversaire, ce qu'il fit au dernier moment.
Il esquiva le coup d'estoc dirigé sur son ventre d'un pas sur le côté tout en attrapant le bras de l'assaillant qui tenait la lame avant d'asséner un puissant coup de chope sur la tempe de son adversaire, l'assommant sur le coup, et tandis que ce dernier tombait au sol, Crowley récupéra son tabouret avant de s'asseoir devant l'estrade, tandis que le silence se faisait progressivement dans la salle et que tous les regards se dirigeaient vers le Maître-lame...

Etant moi-même un barde, je ne peux pas vraiment vous laisser pendre ce malheureux, après-tout il chante plutôt bien, n'en déplaise à certaines personnes qui ont bien trop bu pour pouvoir juger de la qualité de chant d'un barde, je vous propose donc d'oublier toute cette histoire et de profiter de la soirée, et pour fêter ça, je paie ma tournée ! Alors qu'en dites-vous ?

Pendant quelques instants, personne ne répondit à Crowley, trop abasourdi par ce qu'il venait de se passer peut-être ? Cela n'empêcha néanmoins pas au voleur de faire un signe au tavernier afin que celui-ci commence à remplir des chopes, ce à quoi ce dernier répondit d'un soupir avant de se mettre au travail.
Quant aux bardes, ils profitèrent de cette occasion pour quitter discrètement la salle sans demander leur reste, pendant ce temps, le barde ne put s'empêcher d'ajouter une dernière chose sur un ton sarcastique...

- Hé bien ? Auriez-vous donner votre langue au Chat ?

Petit à petit, le silence s’abattit sur la salle, à tel point que le seul bruit que l'on pouvait entendre était le bruit du tavernier en train de remplir chope sur chope.
Le barde, toujours juché sur son tabouret, était prêt à se défendre si jamais un autre poivrot tenter de l'attaquer, mais étrangement, toutes les personnes présentes dans la pièce semblaient s'êtres calmés. Cela avait sûrement un rapport avec l'ivrogne que Crowley avait assommé d'un coup de tabouret quelques instants plus tôt.

Le garde s'était affairé auprès de son collègue tandis que d'autres gardes étaient entrés dans l'établissement, accompagné par les bardes qui avaient fuit la taverne quelques instants plus tôt...
Ces gardes semblaient connaître l'endroit, et ils n'eurent aucun mal pour trouver le patron de l'endroit où pour trouver et arrêter celui qui avait tout commencé, il fallait croire que l'homme qui s'en était pris aux bardes était aussi un habitué de l'endroit, et des gardes.

Quelques instants plus tard, les lieux s'étaient bien vidés, la plupart des ivrognes étaient partis dans leurs chambres ou avaient quitté l'auberge, et le peu de pochtrons encore présents étaient dispersés un peu partout dans la salle.
Le Magelame se dirigea vers le tavernier afin de lui régler ce qu'il lui devait pour la tournée générale, mais aussi pour la chope qu'il avait endommagée en frappant avec sur le crâne d'un ivrogne.

Et encore un peu plus tard, Crowley quitta les lieux, en étant presque sobre, et se dirigea vers un endroit un autre établissement qui serait sans doute un peu plus tranquille. Et dans lequel personne n'aurait envie de s'occuper de son cas pendant qu'il serait occupé à décuver. Mais alors qu'il avançait dans les rues de la capitale, le barde ne put s'empêcher de soupirer en pensant à cette tournée générale qui avait été gâchée par l'arrivée inopinée des gardes, sans compter le fait qu'il avait perdu de vue la femme qui avait dénigrée les talents de chanteur des autres bardes présents à la taverne.

Le Maître-Lame se contenta de soupirer une deuxième fois avant de s'arrêter devant l'auberge qu'il avait finalement choisit pour passer le reste de la nuit, et boire encore quelques verres supplémentaires...