Un monde tourmenté par les divins. Un monde où les forces du bien et du mal s'entrechoquent ne laissant aucun réel vainqueur. Un monde où le chaos et l'espoir coexistent afin de ne former qu'un équilibre si fragile et éphémère. Alors que les terres magiques du Sekai ne font que se remettre des dégâts causés par une terrible et meurtrière guerre opposant les races mortelles aux entités divines, l'incertitude continue de vagabonder dans l'atmosphère. Les nations et grandes puissances se préparent à l'inévitable. Les ténèbres rôdent. Elles arrivent. Les conflits et les divergences d'opinion entre les différents peuple du Sekai éclatent. Puis, au cœur de tout ce contexte disparate, il y a vous, le Héros de l'histoire, l'Élu. Entre vos mains, vous détenez une part de la destinée de ce monde si singulier. Choisirez-vous d'être un sauveur ou un destructeur ? Le bouclier ou l'épée ? Saisissez-vous de vos sortilèges et de vos armes, car cette aventure rocambolesque est la vôtre !
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Le prix de la gratuité [PV : Shenzi]
Rexia
Vagabond
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Rexia
Le prix de la gratuité [PV : Shenzi] XkA4gy7
CITATION : The point is that when I see a sunset or a waterfall or something, for a split second it's so great, because for a little bit I'm out of my brain, and it's got nothing to do with me. I'm not trying to figure it out, you know what I mean?
2018-09-11, 18:48
Comme toujours campant dans la forêt de l'empire, Rexia se reposait et profitait du beau temps. Ses passe-temps avaient fortement diminué depuis de nombreuses années, surtout qu'ils étaient risqués pour les villageois, elle ne leur souhaitait pas de malheurs. Malgré tout, elle devait bien se rendre de temps en temps dans les villes pas loin de sa position afin de survivre avec leurs commerces. Même si certains la chassaient de chez eux, d'autres avaient pitié d'elle et lui offraient des invendus périssables comme du pain ou des fruits cabossés qui pourtant étaient bons malgré ça. Ainsi Rexia pouvait manger à sa faim régulièrement, bien que ce ne soit pas très équilibré, lui permettant de continuer sa longue existence. En guise de lit, tout ce qu'elle avait était un hamac, une simple toile de tissu accroché entre deux arbres par deux cordes, elle avait trouvé le matériel dans une ruelle. Comme ça elle dormait à l'abri des insectes, et sur quelque chose de confortable pour ne pas lui donner des courbatures à chaque fois. Au-dessus de ça, l'autre moitié du voile servait à rediriger la pluie vers le bas en pente, de simples pièces pour une habitation de fortune facile à transporter.

Cependant tout ça ne la protégeait pas d'attaques d'animaux, ou d'humains, rien ne le pouvait vraiment, même une maison en pierre pouvait ne pas être assez pour ça. Si en général Rexia évitait les problèmes en quittant rapidement le commerce des employés mécontents avant qu'ils n'appellent les autorités, d'autres pouvaient tout de même lui en vouloir. Alors qu'elle se reposait doucement à l'ombre, elle sentit la gravité la réveiller ainsi que la force centrifuge. Quelqu'un était en train de l'enfermer dans son hamac pour lui jouer un mauvais tour, sans qu'elle puisse se défendre autrement qu'en faisant le ver de terre à gigoter. La blague commençait à mal tourner puisque personne ne la remettait dans son état normal, en plus de la décrocher des arbres pour l'emmener. Apparemment elle s'était attiré des ennuis et on lui voulait du mal, mais ce n'était pourtant pas de sa faute si les catastrophes arrivaient, c'était son pouvoir qui les envoyait sans prévenir.

Ce n'est qu'une fois arrivée dans le campement des bandits qu'elle put de nouveau bouger et se défendre, mais des bandits la maintenaient allongée sur le sol, les bras dans le dos. Ils se mirent alors à lui enchaîner les poignets et les chevilles, laissant un minimum de mou pour qu'elle puisse marcher mais pas courir. Après qu'un bâillon vienne lui couper la parole brusquement, on la tira debout en tirant sur la chaîne de ses poignets. On lui mit également un collier comme si c'était un toutou, ainsi qu'une laisse en métal pour qu'on puisse facilement la balader un peu partout sans devoir la coller pour la transporter. Ainsi on la jeta avec d'autres esclaves du même sexe, toutes habillées de trois fois rien, des victimes potentielles de sa puissance céleste tout comme les bandits. Cependant par solidarité féminine, Rexia se refusait à laisser mourir ses compagnes de mauvaise fortune, alors que pour les autres, elle pourrait bien les regarder agoniser sans sourciller pour leur barbarie. Malheureusement pour le moment elle ne pouvait rien faire, sa force n'était pas grandiose, c'était à peine si elle survivait aux cataclysmes qu'elle provoquait par sa venue.

Une fois tout le monde prêt, les bandits commencèrent leur prochain voyage vers les terres de Dangshuan. De riches clients attendaient là-bas leur prochaine femme, leur prochain jouet, qu'ils pourraient traiter comme bon leur semblait, les casser si jamais ils en avaient envie, et en redemander. Apparemment c'était un commerce très sélectif et les bandits ne pouvaient pas se permettre de trop s'exposer, au risque de devoir fuir les autorités. Ainsi ce n'était pas rare qu'ils fassent de longs voyages pour arriver chez eux, quand les autres de la région étaient déjà satisfaits. Généralement il s'agissait de filles pauvres qu'on enlevait ou rachetait à prix modeste à des parents dans le besoin, et Rexia appartenait à la première catégorie, celle de la gratuité. Malgré tout, ils ne se rendaient pas compte qu'elle était dangereuse et qu'ils risquaient de le payer tôt ou tard. Par chance elle pouvait voyager gratuitement et dans un transport rapide, mais au prix d'un semblant de confort et de sa liberté.

Pendant le voyage, Rexia en profitait pour essayer de retenir leur visage pour plus tard les aider à rentrer chez eux. Elle aurait bien aimé leur donner ses économies pour leur permettre de vivre dignement un minimum, mais c'était à peine assez pour survivre, et les bandits les avaient prises en la capturant. Dans tous les cas, elle avait bien l'intention de sortir de là, même si elle devait grignoter les menottes de ses chevilles. Enlever son bâillon n'était pas difficile, mais il fallait le faire seulement si elle était sûre de pouvoir appeler un aide efficace et qu'on l'entendrait.

De nombreuses journées plus tard, nourries au pain sec et à l'eau trouble, les esclaves arrivèrent à bon port. Certains clients réguliers attendaient déjà leur prochaine marchandise, ils avaient hâte de la recevoir car ils avaient fort apprécié la précédente. De leur côté, les bandits se faisaient une joie et recevoir autant d'argent pour des vies humaines qui n'avaient pas de prix en temps normal. Pour les plus chanceuses, elles finissaient domestiques, pour les moins, c'était esclave sexuelle, rapidement brisées pour servir de relation principale ou secondaire. Les besoins variaient beaucoup, mais tant que les clients payaient le prix, ils en obtenaient de bonne qualité, des esclaves en bonne santé, sans maladie ni cicatrices. Il ne restait plus qu'à savoir si elle arriverait à adoucir assez son nouveau propriétaire pour le convaincre de la détacher et lui permettre de s'enfuir. Pour celles qui seraient vendues d'ici là, elle ne pouvait rien promettre, mais pour celles qui étaient encore avec les marchands, elle était certaine de trouver le courage de les délivrer, si elle en avait un jour l'occasion.
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2019-02-14, 17:26
Liberty, voilà une belle trotte pour la non native qui parcourait les terres de Sekai, un bon bout de chemin parcouru pour ses intérêts personnels bien qu'elle fut officiellement en mission pour sa protectrice native, bourgeoise richissime qu'elle trompait pour profiter de son argent et a qui elle rendait des services largement sur-payés. Elle allait officiellement en commerce a Liberty pour celle-ci. Mais comptait pousser plus avant jusqu'au pays de l'or, et y dérober de quoi racheter une terre pour son peuple, quand elle l’aurait retrouver. Mais en bonne chef, elle ne pouvait accepter de leur offrir un chef sans ce qui est supposé aller derrière, le territoire. Et l'idée même d'être assujettit à des seigneurs mâles ne l'enchantait pas du tout, si peu qu'elle aurait préférer encore aller à Azshary ; malgré les on-dit terrifiants et le climat détestable du pays. A dire vrai, la 'flèche' était le territoire d'azshary le plus intéressant mais un empire aussi porté sur la guerre n'accepterait jamais de se débarrasser d'un bout de terre si stratégique.

Bref...

Bien que pensant a tout ceci, Shenzi se demandait surtout, sortant de la ville avec tout son fatras dans un énorme sac a dos marron et quelques outils comme pioche et pelle, accrochés à celui-ci. Si on lui avait dit qu'elle pourrait un jour lézarder a chercher de l'or plutôt que combattre pour survivre chaque jour de sa vie ! « haha » ouai, ca lui arrives parfois de ricaner toute seule. Elle faisait sauter aussi une petite bourse d'or dans une de ses mains griffues, l'utilisant comme une boule déstressante. Parce-que ca avait un coté stressant, cette oisivetés. Peut-être aussi cherchait-elle a montrer qu'elle avait des sous et etait seule, une bonne agression pour défoncer des mâchoires ! Mais, c’était peu probable ici, les abords proches de Liberty donnait sur plusieurs routes et chacune d'elle était peuplée de terrains agricoles, et quelques commerces comme une taverne, une auberge, ce genre de choses, et donc, y avait trop de passages.

Pourtant, en avançant, son regard fut attirer par un petit campement.

Un peu comme des marchands itinérants, à la différence prêt qu'ils rameutaient un sacré paquet de monde ! D'ailleurs, l'hybride ne le savait pas mais s'il y avait autant de monde c'est que ce commerce s’avérait illégal et donc le camp posé pour un quart d'heure tout au plus ! Avant que la garde n'arrives en somme. Se rapprochant, elle remarqua des types à l'air étrange. Louche. Des guetteurs. Cessant de faire sauter sa bourse, la voilà qui se faufilait a grand coups de coudes et de grognements dans la foule de gros lards et autres types répugnants, dans la masse informe et arrivât aux avants postes bien vite. Cette foule comptait bien peu de femmes.

Fuck ! »

Sur l'estrade par contre, y en avait un paquet, sortant d'une chariote a barreaux. Les esclaves, ca n'a rien de choquant pour Shenzi, mais des femmes esclavagées par des hommes ! C'est une putain de honte, « ils devraient tous crever ses fils de.. ! » se dit-elle a voix basse. Elle ne pouvait rien faire, castagner, ouai, et elle finirait comme elles sur l'estrade, démunie et humiliée. Puis, a bien y penser, une ou deux esclaves, ca pourrait l'aider... Alors, voilà qu'elle participait, quand elle en vit une avec une carrure qu'elle jugeait suffisante. Une coupe a la garçonne aussi, ca évitera une greluche chochotte. Elle leve donc la patte : Donnant un montant assez dérisoire.

Un gras du bide vraiment dégoûtant donne une autre somme assez elevée...

Elle surenchérit. Ce qui agace aussitôt l'immonde engeance probablement mi humaine mi troll ou pire encore. « Depuis quand des catins peuvent en acheter d'autres ! »

Trois pas excessivement rapide net soudain plus tard, le gros lard bouffait ses dents, tandis que l'un des 'vendeurs' tentait de calmer la foule qui semblait excitée par un fight. Shenzi le tenait par son bras entourant la nuque et le cou du type, et comme il était bloqué, elle dit une autre somme. Et remporta la femme aux cheveux bicolore. Un des truands se chargea d'ailleurs d'emmener son 'article' a l'acheteuse, qui relâchait le guignol et payait l'individu, bougeant sa truffe car reniflant sa nouvelle 'chose'.

« Ok yeux bruns, dégageons d'ici avant que j'en butte un. »

Elle aurait pourtant encore opus s'en payer une ou deux, mais a la moindre réflexion elle sauterait encore dans le tas et si le tas représentait plus d'une personne, ca pouvait rapidement dégénérer.
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2019-02-26, 00:18
Dans sa cage, Rexia réfléchissait de plus en plus à son avenir, à sa condition actuelle, et surtout à ce qui arriverait à tout le monde si elle restait si bien entourée. Sa puissance divine était imprévisible, mais elle avait tendance à réagir plus facilement en présence d'humains, donc c'était risqué de garder une bombe à retardement comme elle. Peut-être qu'elle pourrait plus tard trouver le moyen de s'échapper, quitte à ne pas pouvoir courir très vite ni se débarrasser de ses chaînes. C'était toujours ça de tenté au moins, Rexia ne pourrait pas s'en vouloir de ne pas avoir essayé. L'ennui était que paradoxalement, là où elle aimerait s'enfuir pour éviter que la population et lui éviter des incidents parfois mortels, la demoiselle voudrait aussi sauver ces esclaves, d'abord par solidarité féminine mais aussi humaine tout simplement. Bien sûr elles risquaient aussi de subir sa puissance divine impossible à contrôler pour le moment, mais elle ne comptait pas les retenir, si jamais elles voulaient rejoindre leurs proches une fois délivrées. Ce qui promettait d'être vraiment difficile si elle avait déjà du mal à se libérer, elle aurait aimé une puissance divine qui lui donnerait un peu de force quand même, plutôt qu'une qui se contente d'un passif occasionnel.

Peu après l'arrivée à Liberty, les vendeurs commencèrent à sortir les esclaves afin de les vendre, les mettant bien droites afin que les clients potentiels puissent les voir de haut en bas. L'intérêt était surtout de s'assurer de leur mobilité, qu'elles ne traînent pas la patte dès leur acquisition. Ils voulaient montrer des marchandises de qualité et dans la force de l'âge capables de servir leur maître respectif jusqu'à leur épuisement total ou jusqu'à leurs vieux jours pour les plus endurantes. C'était pour ça que Rexia réfléchissait à son avenir, si elle arriverait à supporter de servir un maître comme si ce n'était qu'un objet avec des seins qui ne servait qu'au plaisir des mains et des yeux, en plus d'encourager la flemmardise du client. D'ailleurs les premiers ne tardèrent pas à se présenter pour acheter leur nouvelle domestique, beaucoup qui avaient l'air paresseux à souhait. Seule une créature humanoïde à fourrure semblait bien assez en forme pour effectuer les tâches ménagères elle-même, mais ça ne voulait pas dire qu'elle allait se priver de l'imposer à sa nouvelle acquisition.

De plus en plus, la bipède semblait prendre le dessus sur un éventuel rival qui ne reculait pas devant la provocation pour remporter les enchères. Finalement il se retrouva maîtrisé par la furie noire, dans l'incapacité de renchérir donc de remporter Rexia qui était la première à passer. Ses vêtements faisaient sûrement d'elle une éventuelle fille de riche, en oubliant qu'à certains endroits l'usure se remarquait et que si elle était si propre au quotidien c'était parce qu'elle nettoyait elle-même sa tenue à chaque fois qu'elle se salissait. C'était surtout pour faire bonne impression aux villageois, pour qu'ils prennent confiance et s'identifient possiblement à elle en pensant qu'un jour il pourrait leur arriver la même chose. La demoiselle descendit alors de l'estrade pour rejoindre sa nouvelle maîtresse, qui l'avait payée pour une somme dérisoire alors qu'elle pouvait lui apporter une vie entière de servitude. Bien sûr elle évitait de dire qu'une malédiction la faisait vieillir à une vitesse extrêmement lente, sinon elle passerait sa vie sur le marché et dans les foyers enchaînée à servir les clients jusqu'à épuisement ou jusqu'à ce qu'elle sacrifie chevilles et poignets pour se délivrer. Il faudrait aussi sacrifier son cou, mais ce serait plus compliqué de vivre avec ça en moins. C'était justement à la poilue en noir de décider de son avenir proche, ne pouvant pas protester ni se débattre à cause des fers qui servaient de garantie pour éviter les évasions. Elle la suivit alors sans trop avoir le choix, pour sa propre liberté et parce qu'elle était achetée et que les légumes ne s'enfuyaient pas en courant dès qu'on les sortait de terre pour les mettre dans les étals.
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2019-02-26, 00:55
Ce qui fut troublant, c'est que la jeune femme ne parla pas. Elle ne dit rien, pas un mot. Shenzi s'attendait à quelques insultes, un peu de rébellion, ou des remerciements, parce que entre finir les pattes des gros porcs ou les siennes, bref, elle s'attendait à une réaction orale. Mais rien, nada ! Ce qui lui fit repenser aux gros crados, et aux jeunes femmes qui partaient entre leurs sales pattes.. Bon, la lycane était bien heureuse d'avoir pus obtenir une jolie esclave assez forte pour travailler, et s'il y avait eu uniquement des femmes pour acheter, ca ne l'aurait pas déranger. Mais là, ca allait contre ses principes, contre la logique même du fonctionnement de son corps. Une femelle même la plus soumise possible, aura toujours plus d'importance et d’ascendance sur les mâles, aussi importants qu'ils puissent être. Mais honnêtement, là, elle n’aurait pas pus faire grand chose, casser deux trois gueules, acheter deux trois filles et ne plus a voir de tunes. C'était chaud, et stupide, mais elle et rapidement un plan. Même si au départ, elle avait juste décider de partir avec « son » esclave. La voir si peu réactive lui avait fait penser qu'en agissant pour ses 'amies de prison' la rendrait un peu plus souriante et réactive.

Après tout, esclave ne veux pas nécessairement dire maltraiter. Ni vouloir voir souffrir et vivre triste. Ce serait sa Bonne Action, libérer toutes les greluches, sauf la sienne. Aussi posait-elle son fardage au sol et en sortait un large tissu marron, une sorte de grande nappe sombre, probablement une toile de rechange pour une tente. Elle la passa sur les épaules et la tête de l'humaine : « Garde ca sur toi, je t'enlèverai tes fers si tu es sage et que tu obéis bien. » Une promesse qu'elle comptait, dans l’exécution de son plan, tester immédiatement ! Parce-que l'humaine pourrait trahir sa maîtresse immédiatement. Prendre le risque de son courroux pour avoir une chance d'être libre, car les deux demoiselles s'approchaient de la ville, elles étaient assez loin du coin ou avait lieu la vente. Il y avait là, quelques mètres devant les portes, l'unique garde, stationnant devant une petite cabane qui servait probablement d'abris pour monter la garde quand les conditions climatiques sont désastreuses. Avant d'arriver toutefois, elle se permit une question : C'est quoi, ton prénom ? »

Shenzi leva la main, ou, la patte, tous coussinets devants « Yo ! » Dit-elle au garde avant de pointer d'une griffe là d’où elles venaient « Ca fais des choses illégales en gros comité là ba,s ca devrait pas durer longtemps. Feriez mieux d'appeler la garde et de courir. » Elle montrait aussi les chaînes de son esclave a elle pour justifier ses affirmations. L'homme allait partir au trot pour appeler la garde, pas très au point leur système. Mais avant ca, l'humaine avait un créneau pour dire qu'elle était prisonnière de la hyène si elle voulait s’évader. Surtout que le garde étant armé et probablement plus aguérrit que le gros lard que la hyène avait castagner... C'était une chance non négligeable. Certaine de ses chances si elle était trahie, Shenzi y était tout de même aller, et jetait d'ailleurs un regard entendu à l'humaine. Voir si elle ferait preuve de folie ou de courage. Mais, elle saurait récompenser la fidélité. S'il était possible qu'il y en ait déjà.
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2019-03-20, 00:41
Désormais achetée par la dame étrange en noir, Rexia se retirait de la scène où on l'avait exposée en compagnie de son acheteuse. La couleur de sa peau ne la dérangeait pas plus que ça, ce n'était même pas du tout gênant. En revanche c'était tout de suite plus insolite d'avoir un pelage sur tout le corps et d'avoir une morphologie animale, mais avec tout ce que Rexia avait vu dans le continent, elle n'était plus à ça près. En vrai elle avait rencontré bien plus moche et plus difforme que ça, donc c'était encore concevable à ce niveau. En plus de ça c'était une bipède, et elle était plutôt agréable à regarder pour une monstre, contrairement à d'autres acheteurs plus lubriques qui en plus ne la méritaient pas, ils devaient en être à leur vingtième esclave. Même les plus misérables esclaves de la cage ne méritaient pas de finir comme un numéro de plus dans une collection de jouets humains, et Rexia ne souhaitait ça à personne.

En réalité elle ne connaissait pas sa nouvelle propriétaire, mais elle avait espoir que ce soit une personne bien quand même. Elle lui avait déjà promis d'enlever ses fers si elle coopérait, ce qu'elle avait l'intention de faire depuis le début. La demoiselle aurait bien aimé sauver les autres, mais pour ça il fallait déjà se libérer soi-même. Elle la vêtit alors d'un manteau à capuche pour cacher sa condition, sans doute pour ne pas choquer les gens. C'était en effet préférable, elle-même n'apprécierait pas de se voir ainsi limitée à cause du désir humain et de la cupidité des vendeurs. Ainsi elle espérait rapidement sortir de sa condition d'esclave, ou au moins être libérée de ce qui l'entravait. Malheureusement son bâillon l'empêchait de donner son prénom, mais elle acquiesça quand même pour indiquer qu'elle allait coopérer. La poilue se dirigea alors vers des gardes pour les informer du commerce illégal qui se déroulait en périphérie de la ville. Rexia espérait que les vendeurs ne se soient pas encore carapatés avec leur "marchandise" pour éviter que les autres esclaves ne s'envolent dans la nature. Si c'est pour être revendues, il fallait à tout prix les sortir de là avant qu'il ne soit trop tard. Au moins si elle les achetait toutes elles auraient un maître sûrement meilleur, surtout vu l'énergie qu'elle avait déployée pour défendre la légitimité de son droit d'achat auprès de l'autre vendeur.

Ainsi la demoiselle resta à ses côtés à baisser la tête, ne pouvant de toute façon rien faire sans l'aide de son nouveau maître. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle avait pensé à récupérer la clé ou qu'elle savait crocheter une serrure de menottes cylindriques. Dans tous les cas l'espoir était permis et Rexia comptait tout faire pour sortir de sa condition et retourner dans sa contrée d'origine. Même si c'était un peu tôt, elle voulait se faire un bon contact avec sa sauveuse, jusqu'à ce qu'elles deviennent amies ou au moins en bons termes. Ce n'était pas souvent qu'elle avait l'occasion de se créer des relations, et puis elle ne rencontrait pas grand monde, alors elle n'allait pas refuser une occasion de se lier avec quelqu'un qui semblait déjà l'avoir adoptée.
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2019-03-22, 00:39


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Shenzi & Rexia


Elle ne prit pas la peine de regarder la suite des événements, attrapant la chaîne reliant les deux poignets de l'humaine pour l’entraîner a sa suite, s'éloignant donc de l'entrée et du poste de garde d'un pas assez vif : « J'ai pas l’habitude d'me trimballer des humains. Mais j'ai pas l'habitude d'être seule non plus alors, tu obéiras, et remboursera ta sommes en étant une bonne servante le temps que j'estimerai nécessaire au payement de ta dette, l'argent et le fait d'être libérée. » Elle s'arrêtait une fois assez loin et se retournait vers la demoiselle avec un sourire sur d'elle « T’inquiètes, tu resteras pas dix ans, peut-être pas même un an. » Puis elle tendit l'index vers une petite chaumière avec tout l’équipement pour tanner les peaux et faire de la forge de ferme... Tanner les peaux, sa schlingue, pas étonnant que ce soit a l’extérieur de la ville et c’était d’ailleurs a l'odeur que la hyène c'était dirigée jusqu'ici, il faut bien admettre qu'elle avait commis une erreur, ou plutôt, deux erreurs. Déjà, oublier la clef, ouai, on peux dire que c'est con, elle va devoir débourser pour faire peter les fers. Mais elle va le faire, d'ailleurs l'un des employé occupé a l’extérieur sur un établi les regarde d'un sale œil du genre, encore emmerder par des clients...

La seconde erreur : « C'est pour ca qu'tu dis rien ! » en retirant le bâillon de l'humaine. Bref, Shenzi s’occupa de commander un retrait de fers, biensur, le patron de cette petite forge vérifia sur les bras, chevilles et le cou de la 'prisonnière' qu'elle n’était pas reprit de justice ! Pour ne pas se rendre coupable d'un méfait, la hyène laissa faire et partit a « l'auberge des alentours » commander une miche de pain avec du fromage et du lard dedans, elle avait combattus avec des soldats humains et certains mangeaient ce genre de choses, pratique et excellent qu'ils disaient. Aussi quand elle revint c'etait encore en train de péter les fers, avec minutie pour ne pas exploser les poignets de l'humaine. Shenzi les aurait probablement défoncer si c'était arrivé, bref, cela terminé elle tendit la nourriture à l'humaine : On vas passer quelques temps ensemble, alors je veux ton nom et savoir ce qui t'a fais finir dans cette situation. » elle  lâchai les pièces sur l’établi pour payer la note sans adresser la parole au forgeron, et d'une main dans le dos de l'humaine, l’entraîna a l’extérieur.

Du côté des trafiquants, quand la garde arriva, ils avaient déguerpis. Shenzi avait pourtant eu l'espoir qu'ils arrivent a temps, qu'ils fassent leur boulot en les poursuivants au pire des cas mais les tension géopolitique les faisant craindre une attaque, ou la flemme, les firent rester sur la ville plutôt que de s'aventurer en extérieur. Les deux n'apprendraient probablement jamais cet échec. Au lieu de ca, la hyène se demandait si sa carriole bâchée avait été réparée et livrée en ville comme convenu avec un réparateur ainsi qu'un marchand fort sympathique dans une ville commerçante du désert. Elle avait débourser un beau paquet pour s'assurer que ca arriverait bien, du moins n'ne avait-elle verser que le tiers. D'ailleurs, la hyène portait toujours son gros sac d'affaire, peut-être qu'elle en ferait porter un peu à l'humaine quand elle aurait manger, bus, et qu'elles auraient un peu discuter. Peut-être aussi lui permettre de dormir. D'ailleurs, elle ne savait pas si les marchands d'esclaves lui avaient fais subir des sévices, peut-être que ca lui plairait de se venger ? Quitte a passer quelques semaines ou mois ensembles, autant faire amis amis de la meilleur des façon ! En castagnant des connards !

Mais avant tout ça, elle voulait l'entendre un peu parler.




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Rexia
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2019-04-15, 23:22
Même si Rexia était délivrée de la vente d'esclaves, il restait encore à se délivrer de ses fers pour que sa liberté soit complète. Cependant son nouveau maître n'avait pas l'air de vouloir la lâcher pour autant, quoi de plus normal alors qu'elle venait de dépenser une somme assez élevée pour l'acquérir. Rien ne l'avait empêchée de coller une rouste à tout ce beau monde pour l'avoir gratuitement, d'autant plus pour un commerce illégal, mais c'était trop tard puisque son argent était déjà dans leurs poches. Alors qu'elle parlait de paiement en nature, Rexia ne pouvait s'empêcher de regarder ailleurs, honteuse de servir de marchandise et d'en être encore réduite à des travaux. La seule chose qui changeait était la compagnie, celle de la créature semblait bien meilleure que son éventuel autre maître, mais ça ne modifiait pas sa situation pour autant. Elle comptait tout faire pour lui offrir une compagnie assez bonne pour qu'elle ne regrette plus d'avoir payé.

La prochaine était se trouvait dans une chaumière, où la maîtresse avait l'intention de briser les chaînes de son esclave, ce qui semblait évident. L'ennui était qu'elle allait encore devoir débourser pour ça, comme elle n'avait pas pensé à récupérer les clés avant de dénoncer le trafic aux gardes. De plus en plus elle commençait à se faire à l'idée qu'il faudrait rester auprès de sa maîtresse un an pour lui rembourser tout, voire dix ans comme elle l'avait envisagé. Elle en profita alors pour faire inspecter les chaînes par le spécialiste qui était disponible à son établi, avant d'enlever son bâillon. Rexia gardait cependant son manteau à capuche pour ne pas effrayer quiconque, même si ses poignets et ses chevilles en ressortaient pour les besoins de "l'opération".

Pendant ce temps, la maîtresse poilue s'absenta pour une raison inconnue, laissant son ex-esclave aux mains de l'ouvrier en train de prendre les outils pour briser ses fers. Rexia avait un peu peur mais lui faisait confiance, son expérience se sentait dans ses mouvements, il n'y avait aucune hésitation, aucun tâtonnement approximatif. C'est finalement au bout de longs efforts qu'elle put extirper ses poignets et ses chevilles des menottes qui l'emprisonnaient. Comme elles n'étaient pas spécialement serrées, la demoiselle ne ressentit pas le besoin de frotter ses poignets, elle put tout de suite accorder son attention à sa maîtresse. Celle-ci lui demandait alors son prénom et la raison de son emprisonnement, des fois que ce serait une tueuse en série qui ne méritait pas de vivre. Mais il allait de soi que la trafic ne vendait pas des criminelles mais plutôt des esclaves parfois sexuelles aussi pour divertir la gente masculine. En plus de ça, Rexia était déjà bien habillée de base, même si en regardant de plus près ses manches et autres extrémités présentaient des marques d'usure, les ourlets s'éventraient à certains endroits.


-Je m'appelle Rexia, je suis personne en particulier, j'ai rien fait qui mérite qu'on m'emprisonne. Ma puissance divine provoque des catastrophes alors j'évite de fréquenter du monde, j'aurais aimé que ça me serve à sauver les autres esclaves. On n'a pas les moyens de payer notre liberté, même ces vêtements je les ai reçus en cadeau de villageois.
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2019-05-21, 14:06


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Shenzi & Rexia


L'humaine répondit à ses questions une fois libérée des fers, comme s'ils bridaient sa parole aussi. En tous cas, Shenzi était revenue et lui tendait de quoi se restaurer, alors forcément, quand l'humaine ne réagit pas à ce mouvement, elle lui mis dans les mains, c'était de force ou alors elle l'aurait probablement frapper et c'était pas le but. Même si s'aurait été de raison entre membre de son espèce... La hyène était consciente du devoir de s'adapter en compagnie d’autres espèces. Même s'il ne faudrait pas trop la pousser à bout, parc-qu’elle ne s'en voudrait pas de corriger qui que ce soit, par la violence, si elle estimait être rabaissée et risquer de perdre sa suprématie. Aussi pour ne pas la couper dans sa réponse, se contentait-elle d'un sec « mange » pour s'assurer qu'elle ne face pas sa mijaurée sur la nourriture. Hors de question de trimballer quelqu'un qui bouffe pas ou ce sent mal de manger en compagnie d'une hyène. Si c'était le cas, elle tuerait peut-être l'humaine pour la bouffer. Après tout, elle, elle fait bien un effort a supporter les humains et manger avec eux alors, faire de même avec elle devrait-etre sans se poser de question.

Ce n'est que lorsqu'elle évoqua ses vêtements que Shenzi y porta attention ; elle-même en portait assez peu. Mais il était vrai que les bipèdes humanoïdes avaient besoin de vêtements, la faute a une probable maladie qui avait fait disparaître quasiment tout leur pelage ? Ca, elle ne savait pas trop, mais ca ne lui paraissait pas normal du tout. Et a bien y regarder, ceux de son 'achat' étaient déjà abîmés... Il faudrait faire du shopping ou bien... Son regard se portait sur le forgeron... Il y avait du matériel de base sur l'un des établis... Mais pour du travail probablement plus grossier sur le cuir... Elle demanda ou était le tisserand, un métier possiblement en ville plutôt qu'a l’extérieur, alors... Elle du se rabatre sur l'achat d'une aiguille et lui acheta aussi du fil, puisqu'il en avait pour son propre travail. Et répondit enfin à l'humaine :

« Très bien, Rexia. Je suis Shenzi. » dit elle en se retournant vers l'humaine « Tu fais maintenant partis de ma horde. Je suis ta chef et tu dois m'obéir. Quand tu auras monter socialement, tu auras expier ta dette et tu pourras partir. En attendant, en tant que membre de ma famille, personne n'a le droit de te rabaisser, de t'insulter ou de t'agresser, sauf un membre du groupe plus haut socialement. Mais tu as le droit de te défendre, même avec moi, si tu l'oses biensur. Quand aux autres, je te défendrait d'eux et j’attends que tu face de même pour moi. »

Shenzi pris aussitôt les devants pour se diriger vers la dite auberge et rejoindre la chambre qu'elle avait louer, une assez luxueuse dans le sens ou il y avait un accès a une pièce avec un bain, très sommaire, grande baignoire de bois ronde, remplie a la main de sceau d'eau chaude. Bain que Shenzi avait commander et donc il s'avérait être encore bien chaud. « Fini de manger, Va te laver et donne moi tes vêtements. » elle allait biensur faire les points de couture nécessaire pour que les vêtements ne s’abîment pas plus, surtout pendant le lavage de ceux-ci. Ensuite, bien, peut-être qu'elles aviseraient pour ses amies de détention, puisqu'elle avait émis un désire de les sauver. Quand a sa déclaration sur ce qu'elle appelait comme les gens de ce monde 'puissance divine' Shenzi n'avait pas relever. Des catastrophe ? Si c’était vrai, voilà qui mettrait un peu de piment dans ses prochaines pérégrinations.




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2019-06-21, 23:40
Pendant que la hyène faisait ses emplettes, le forgeron faisait son possible pour enlever les menottes des poignets de Rexia en évitant de l'abîmer en passant avec une délicatesse conseillée. Dans sa tête se bousculaient sûrement plein de question, notamment pour connaître la raison de sa mise aux fers. Il pouvait imaginer que ce soit une dangereuse criminelle, et ça pouvait très bien être le cas, mais ce n'était pas volontaire si jamais elle provoquait des incidents là où elle passait. C'était d'ailleurs imprudent de s'attarder dans la ville ainsi, d'habitude elle restait dix minutes voire un quart d'heure, mais là ça faisait des heures qu'elle était là, d'abord en tant qu'esclave et maintenant une bonne heure rien que pour retirer ses menottes. Mais finalement en voyant ce qu'elle portait qui la mettait bien en valeur de la tête aux pieds, le forgeron envisageait plutôt que ça avait été en tant qu'esclave qu'on l'avait emprisonnée. Elle n'avait nullement le regard d'un assassin mais plutôt d'une personne ayant perdu foi en l'humanité, plus étonné de rien. En réalité c'était plutôt elle qui s'en voulait d'avoir mal agi envers cet enfant et d'avoir été maudite, forcée de vivre cette erreur pendant certainement encore de nombreuses décennies.

Après une courte absence pendant laquelle le forgeron acheva sa tâche, la hyène revint avec du matériel et de la nourriture, qu'elle tendit à Rexia pour qu'elle mange. Elle lui conseillait de ne pas faire la fine bouche en insistant pour qu'elle mange, mais c'était mal la connaître de penser qu'elle pouvait encore se permettre de faire des caprices, alors qu'elle était nourrie au pain et à l'eau depuis longtemps. C'était bien tout ce que les villageois acceptaient de lui donner pour éviter de gaspiller la nourriture. Ils voulaient prendre soin de leur planète et la remercier pour les bienfaits qu'elle procurait à la population. Et quoi de mieux que de profiter de chaque bouchée de ce que l'être humain pouvait préparer avec ces matières premières. Ainsi ils étaient nombreux à renoncer à faire des économies sur du pain à jeter de fin de journée, en revanche ils ne voulaient pas que Rexia les touche avec son pouvoir, que ce soit avec contact ou sans contact, simplement en les fréquentant. La demoiselle mangea alors dans le même état d'esprit, remerciant mère nature pour ce qu'elle offrait à ses enfants, et aussi parce que son corps refusait de se laisser mourir. L'inconnue pouvait facilement voir une absence totale de réticence dans sa façon de manger, aucun haut-le-coeur, aucune mastication exagérément laborieuse, chaque bouchée était des heures de vie en plus après tout.

Alors que Rexia continuait de manger en prenant son temps pour déguster chaque bouchée de vie, la hyène, Shenzi de son prénom, lui expliqua la suite du programme. Il s'agissait de l'intégrer à sa meute, ce que surprit Rexia quelques secondes, mais plus elle y pensait plus ça lui paraissait logique. Quitte à devoir passer du temps avec elle, autant mettre la main à la pâte en sa compagnie, pour éviter de ne rien faire. En plus comme elle devait rembourser sa dette en nature, c'était d'autant plus préférable de prendre part à ses activités, jusqu'à une certaine limite. Lui faire économiser de l'énergie un maximum, c'était ça l'objectif principal, quitte à la traiter comme une princesse au final. Une princesse avec un système pileux très développé et une curieuse morphologie, mais pas dénuée de charme. Ce serait intolérant de prendre en compte sa couleur de pelage, une princesse avait tout à fait le droit d'être noire quand même. En revanche Rexia tenait à préciser quelques petites choses pour éviter que Shenzi se fasse de faux espoirs en l'imaginant dans sa meute.


-Je crains de ne pas avoir l'instinct animal nécessaire pour faire partie d'une quelconque meute, je n'ai jamais appris à me battre. Je préférerais éviter de m'en prendre aux autres humains, je ne voudrais pas qu'on me jette en prison parce que j'aurais agressé des citoyens. Mais je peux effectuer des tâches ménagères ou ingrates en général, du genre que vous n'aimez pas, comme ça vous feriez juste la partie plaisante.

Sans plus attendre, le duo se dirigea vers la prochaine étape, une auberge où Shenzi avait pris l'initiative de demander un bain chaud, sans doute pour évacuer les tensions. Elle lui demanda alors d'aller se laver en lui confiant ses vêtements, Rexia commença alors par cette dernière étape, non sans un peu de réticence à lâcher sa tenue. On la lui avait offerte il y a longtemps, alors que ce n'était pas un consommable, un geste qui méritait que Rexia la porte tout le temps en remerciement. En plus si ça pouvait éviter de la faire passer pour un monstre c'était encore une raison pour l'enfiler. En revanche c'était plutôt Shenzi qui en avait l'apparence, et elle allait devoir compter sur sa nouvelle esclave pour la protéger. Même si elle avait refusé d'user de violence contre les citoyens, elle pouvait très bien s'offrir pour étouffer les conflits, surtout si ça concernait des hommes, en espérant pouvoir les intéresser pour qu'ils abandonnent les plaintes. Rexia entra alors dans son bain la tête pleine de question, rempliant ses jambes, les rotules contre sa bouche. Bien qu'elle appréciait le bain et la chaleur, elle ne pouvait s'empêcher de penser que Shenzi devrait profiter d'être plus civilisée que son esclave pour économiser un maximum. Après tout elle vivait déjà dans la forêt, elle avait l'habitude de l'inconfort, ça ne la dérangeait plus depuis un moment de loger à même le sol et de se laver dans la nature.
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2019-11-04, 02:25


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Au moins, l'humaine mangea de bon cœur, ce qui était un excellent point, en éducation de soumis, on leur apprend à afire des choses plaisantes du quotidien en la présence de leur supérieurs, de sorte a ce qu'ils assimilent ca à la norme mais aussi à un plaisir. Ils deviennent alors, de bons soumis en qui on peux avoir une confiance presque aveugle, quel animal mordrait la main qui le nourrit ? Limite, celle qui le caresse, ou qui le bat, mais pas celle qui e nourrit ! Bref, la Hyène était satisfaite de ca, tant du point de vus habitude éducative que du second point, quand on mange, c'est qu'on à assez de confiance, même si cette confiant,ce né d'un besoin vitale, ca évite de tourner autour du pot pour apprendre à se faire confiance, elle la retire de sa situation sordide et lui donne du manger non empoisonné, l'humaine à besoin de manger et elle peux constater que ce 'n’est ni empoisonné, ni de la nourriture récupérée dans les poubelles, il y à une part de sincérité dans l'acte qui est importante, une part d'abnégation aussi. Bref. C’est important et un point de départ satisfaisant. Quand au reste, le blabla...

D'ailleurs, elle songeait encore un peu à sa première réponse sur 'sa puissance divine'. Si ca causait vraiment des catastrophe, la rexia pourriat lui être utile a long terme, néanmoins ca ne devait pas être facile tous les jours, de vivre avec ce genre de 'magie' passive, une sorte de malédiction ? Peut-être y aurait-il un moyen de conjurer le sort, ou de corrompre son fluc de magie. En tous cas « T'sais, t'es une petite chanceuse dans l'fond' » se permit-elle après la réponse de l'humaine sur la meute et le reste : « T'aurais voulus que ta magie destructrice et incontrôlable t'aide à sauver les auters mais elle t'a au moins permis de ne pas les tuer, et là, je te parle de rejoindre ma famille, sous forme d'un ordre, et je ne te tue pas quand tu refuses » Ouai, ca semblait peut-être un peu violent comme phrase mais bon, elle s'en foutait un peu royalement, elle aurait pus la mordre et la mettre au sol mais, ce n'était pas le but, il faut savoir raison gardée surtout avec des non lycans dans ta meute.

Levant les mains, leur pomme tournée vers le ciel mais pas plus haut que les épaules, secouant légèrement la tête, l'air desolé, Tu es une humaine et les humains sont des animaux sociaux, eux aussi, alors, t'inquiètes, ca viendras tout seul, même si tu n'as jamais connu ca avant. » Puis elle emmena son index en pausant un petit coussinet sur le bout du nez de la sans poils : « Fais-toi un peu plus confiance et suis ta chef de meute, on as une jolie chambre, rien que pour toi et moi. »

----Dans la chambre----

Elle avait donc demandé les vêtements de l'humaine après lui avoir demander de rejoindre le bain tant que celui-ci était chaud, les plaisirs d'une vie un peu luxueuse ne seraient pas présnet constamment alors, valait mieux en profiter tant qu'elles le pouvaient et évacuer stress, crasse et mauvaises odeurs immédiatement. Encore que la hyène n'envisageait pas de voyager sans nécessaire d'hygiène, l'infection est si vite arrivée, même quand on connais les plantes médicinales, beaucoup nécessite temps de préparation, d'infusion de décoction, en bref, autant prévenir avec un simple réflexe d'hygiène basique. En tous cas, l'humaine avait un peu rechignée pour les vêtements et Shenzi prit ca pour de la pudeur plutôt qu'un quelconque attachement trop important à ses guenilles : au passage, elle ne cacha pas son intérêt pour le corps humain, incongru et hypnotique, se rinçant l’œil avec les jolies formes de la sans poils, pas qu'elle ait de mauvaises pensées envers ses bipèdes bien étranges, en tous cas, elle nourrissait une certaine fascination qui était née d'avoir vécue et bataillé avec certains humains, alors que ceux-ci sont constamment vêtus, forcément, sa aiguise l'intérêt et le mystère. Surtout quand dans son propre peuple on alterne entre avec et sans vêtements sans pudeur ni soucis.

Elle retint une question, se demandent si tous les humains étaient ainsi, encore qu'elle ne vis guère trop de différences avec elle-même, sinon l’absence de pelage, de coussinets, de griffes, bref, durant le bain, Shenzi s'installa sur une chaise, pour recoudre les vêtements, les tissus humains, même les plus grossiers, sont fait de points bien précis et fins, plus méticuleux que les arts de tissage du peuple de la hyène dont les pattes restent, même sous formes humains, un peu moins malléable que celles des humains. A cause des petits coussinets qu'il y reste. Et des poils, qui font confondre avec le fil.. Bref, c'est pas aisé, alors, faut se concentrer : « Pour les tâches, ok, tu sais chasser ? Plutôt pièges, arc, ou poursuite ? J'aime les repas totalement carné, tu t'en doutes » elle eut un sourire révélant toutes ses dents même si elle regardait trop le vêtement et l'aiguille pour que ce soit à l'attention de Rexia « J'ai combattus avec des humains qui n'mangeaient que dla viande. Mais certains étaient plus herbivore comme ses putains d'elfe, t'es plutôt quel genre, Re-xiAILLE » elle venait de se foutre l'aiguille dans la patoune et balança le vêtement sur le lit, le gros des déchirures était fait, et elle ne comptait pas finir de suite, ça venait de la saouler !

Bref, l'instant d'après, voilà que la hyène rejoignait la bassine de l'humaine, le doigt a la bouche pour éviter que quelques goûtes de sang ne coulent par terre, le temps que ca s’arrête « fhaut bien frochter, chu veux que che te chavonne le dos ? »




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2019-12-14, 14:58
Malgré l'incompétence évidente de Rexia en combat, la hyène semblait quand même vouloir d'elle comme subordonnée. C'était vraiment surprenant qu'elle accepte de la garder alors qu'elle ne saura qu'attirer des ennuis à sa meute bien plus compétente qu'elle. Contrairement à la poilue elle n'avait aucune expérience en combat et pouvait causer des ennuis si jamais elle était entourée de trop de monde. Certes ce n'était pas cataclysmique mais personne ne voulait d'elle dans les villages où elle s'attardait à cause de ça. Il fallait croire que les gens n'aimaient pas qu'il y ait trop de coïncidence autour de la même personne, ils n'avaient pas mis longtemps à faire le lien. Une facette que la hyène avait accepté quand même alors que ça pouvait lui causer du tort, peut-être que sa meute était très féroce et qu'elle craignait peu ce niveau de désagrément. Mais ce que Rexia avait déjà oublié c'était qu'elle devait sa liberté à cette "personne" et qu'elle n'avait pas vraiment son mot à dire. Tout ce qu'elle fit fut de baisser la tête en s'excusant, se tenant la taille avec ses bras en détournant le regard vers sa nouvelle maîtresse.

En plus de l'engager, la créature l'invitait dans son bain avec elle, alors que c'était tout de même quelque chose d'intime. C'était peut-être une façon dissimulée de voir si elle n'avait pas trop de cicatrices ou des plaques comme si elle avait attrapé une maladie contagieuse. Pourtant en-dehors des chevilles et des poignets son corps était tout à fait lisse, net et sans cicatrice. Il était souvent arrivé que Rexia doive passer par des buissons de ronces pour trouver un coin peinard où se reposer et éviter que les animaux l'agressent donc elle avait pas mal de griffures rougeoyantes à ces endroits. La demoiselle se déshabilla alors en pliant sa tenue sur le côté, descendant en se couvrant les parties intimes par simple pudeur, même si son interlocutrice semblait n'avoir aucun complexe de ce genre.

Après la partie trempette, les deux demoiselles se posèrent sur une chaise, la poilue de son côté voulait recoudre la tenue de Rexia, alors qu'elle était encore dans la salle de bain, un endroit peu approprié pour coudre. Enfin elle faisait bien ce qu'elle voulait, c'était déjà bien aimable de lui accorder son temps alors que rien ne l'obligeait à lui faire la moindre fleur. Après tout si elle avait été achetée par un humain il ne lui accorderait sans doute aucune faveur et ce serait elle qui devrait tout faire. Par chance la hyène ne semblait pas fait du même bois, celui qui servait à construire des ponts. Elle n'avait pas encore compris sa façon de vivre mais ne tarderait pas à le savoir dans les prochains jours, en espérant que sa dette ne prenne pas des plombes à s'acquitter.

Pendant la couture, la nouvelle propriétaire de Rexia cherchait à mieux connaître sa recrue toute fraîche, à commencer par connaître sa façon de se battre et ses goûts culinaires. L'ennui était de lui annoncer qu'elle ne savait pas du tout se battre sans trop paraître inutile et bonne à jeter, mais elle ne trouvait aucune façon de s'en sortir. Le mieux était peut-être de s'exprimer de la façon la plus simple possible pour éviter de trop l'embrouiller. Ce n'était pas quelque chose de facile à entendre, mais Rexia savait déjà comment elle pouvait se rendre utile autrement, ce n'était pas les idées qui manquaient. En revanche pour ce qui était de la nourriture elle n'était pas difficile, il lui était même arrivé de manger de la nourriture crue, même si c'était infect dans la plupart des cas, comme avec la viande. Elle prenait surtout ce qu'on voulait bien lui donner pour sa survie, des invendus classiques destinés à finir dans la poubelle autrement.


-Désolée je sais pas du tout me battre, je viens souvent mendier dans les rues pour avoir de la nourriture indésirée, mais je reste jamais longtemps. Je mange un peu de tout, aussi bien de la viande que des légumes, du pain rassi ou juste de l'avoine comme les chevaux, tout ce qui me remplit l'estomac et qui me rend pas malade est bon à prendre.

Ce n'était pas évident de vivre en vagabond à cause de sa puissance divine, mais Rexia allait sans doute pouvoir mieux vivre malgré la dette. Le simple fait d'avoir pu prendre un bon bain chaud était suffisant, et en plus maintenant c'était la poilue la responsable si les habitants devaient se plaindre. Bien sûr une nouvelle ville voulait dire nouvelle identité, même si Rexia ne comptait rien changer à la sienne. C'était plutôt une nouvelle réputation, le temps que les habitants enquêtent et déduisent que c'est elle la source elle sera sûrement déjà loin depuis longtemps, si jamais ils y arrivent. Il était même possible que sa nouvelle vie lui donne de nouvelles occasions de gagner de l'argent, d'autant plus si elle venait de se laver comme il faut. Le fait d'avoir une maîtresse à qui rendre des comptes pouvait être profitable, et rien ne l'obligeait à l'impliquer dans ses plans de remboursement de dette. En revanche il valait mieux la mettre au courant de ses futurs projets, ce qu'elle ne tarda pas à faire pendant qu'elle se faisait savonner le dos.

-Puisque je sais pas me battre, j'irai vendre mon corps contre de l'argent, comme vous êtes ma propriétaire vous pouvez monter le prix facilement en faisant croire que je suis une noble ou autre.
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2019-12-22, 18:18


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Ce qui fut plutôt drôle, c'est quand l'humaine cacha des zones plutôt érogène. A vrai dire, c'était presque mignon, sinon même sexy, de se pauser comme ca en petite créature obligée de se cacher de ses membres plutôt que d'assumer fièrement, une bonne petite dominée, une servante idéale pour la dominante qui n'avait de son coter aucun soucis à se montrer. Elle savait que les humains avaient souvent se genre de soucis, même chez de nombreux mâles, supposés dominant chez les humains, ce qui rendait la chose encore plus drôle, c'était les nombreuses moqueries du côté de son peuple, sur le manque de poils, peut-être qu'ils avaient honte de leur manque de pilosité corporelle, un bon pelage c'est sur que c'est plus 'normal' et beaucoup plus attractif. D'ailleurs, le peu qu'avait la Rexia, sur son crane, avait un certain charme, bien dommage qu'elle ne soit pas plus couverte de toison bicolore ! Une belle hyène argentée avec des tâches bleues, Shenzi se plus à imaginer comment elle serait si jamais elle la transformai, ce qui restait envisageable, étant d'une espèce anthropomorphique liée aux loups-garous. Il y avait aussi un risque non négligeable de mort ou juste que rien ne se passe mais, pour l'instant, la hyène ne nourrissait pas l’envie de voir souffrir ou mourir sa nouvelle 'partenaire'.

En tous cas, peu après, lorsque Shenzi s’enquit de quelques données technique concernant la nouvelle membre de la harde, comprenant donc maintenant.. Deux membres ! L'humaine répondit en réitérant le fait de ne pas savoir se battre, concernant de la chasse... Ce qui n'avait pas grand sens pour la hyène qui écouta sans répondre de suite puisque l'humaine précisait sa façon de trouver à manger, plutôt pitoyable d'ailleurs. Se cacher, bouffer avec les bêtes plutôt que de manger les bêtes. De l'avoine, des légumes, Shenzi grimaçait, parce que, merde, c'est pas bon les légumes ! Enfin, c’est vrai que les sans poils en bouffent souvent en quantité non négligeable ! D’où sa précision sur ses propres préférences d'ailleurs. « Halàlà, c'est sacrément lamentable comme façon de trouver a bouffer... » dit-elle vraiment avec un air de reproche « 'Fin bon, jpense que tu as vus ou ca te mènerai si tu continus comme ca.. Entre les pates de dégénérés grassouillets ou de hyènes tarées ! Faut qu'tu changes cette mentalité bizarre. » Conclut-elle.

En fait, l'idée même de lui apprendre à chasser vraiment sérieusement ne lui vint qu'ensuite, tandis qu'elle lui laitonnait le dos. Bien plus pratique que de s'escrimer à se tordre les bras vers l'arrière. Shenzi en profitait pour toucher une peau sans poil de manière différente d'a l'accoutumée, sans foutre des coups, elle avait poser une de ses mains sur les hanches de Rexia et savonnait avec l'autre, s'assurant donc une posture assez stable. S'occuper ainsi de quelqu'un lui rappelait quand il y avait des portées, la saison des naissances, et quand, plus jeune surtout, elle s'occupait, avec d'autres de son ages, des derniers nés, leur faire la toilette notamment. Sa remontait à loin, une autre vie presque.. Perdue un instant dans ses pensées alors que sa propriété suggérait quelque-chose, Shenzi lui mordillait le cou, comme pour essayer de choper la peau là ou c'est le plus détendu et la portée, avant de trouver : elle sortit de ses pensées et lâcha un grognement tout en mordant légèrement dans l'arrière du cou de Rexia. Ne saisissant pas plus d'un dixième de secondes : Tu vas sortir cette idée de merde direct de ton cerveau de pucelle-humaine-apeurée ! » rugit-elle avec colère : « Hors de question que tu baises des inconnus pour du pognon. Si tu tien tellement à ramener de l'argent, tu apprendras à chasser, ca te seras utiles plus tard, et entre ce que tu ramèneras et moi aussi, on auras du surplus à revendre : Ca, c'est ok. » Elle grognait légèrement, et avait très certainement fini de savonner le dos de l'humaine, d'ailleurs, maintenant ses deux mains reposaient sur les cuisses de Rexia et elle était toujours installée dans son dos, elle aussi assise sur un tabouret.

Forcément, elle lécha ensuite le cou de Rexia, dont il était possible que ses crocs et légèrement fais saigner l'humaine, comme avec un point d'aiguillon a coudre : Après trois quatre léchouilles elle ajoutait de manière fort à propos : Dans une meute, du moins chez les miens, le sexe sert a se faire du bien mais aussi a asseoir sa domination, mais, ca reste entre membre du groupe. Je pense pas qu'une humaine puisse trop comprendre, mais tant que tu seras avec moi, je t'interdit de repenser à cette option. » posant son museau sur l'épaule de l'humain elle ajoutait avec un sourire entendu quoi qu'un peu effrayant « T'inquiète, je te forcerai pas si tu restes à ta place. »




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2020-02-10, 20:38
Comme Rexia l'avait imaginé, la réaction de Shenzi ne fut pas très bonne quand elle lui annonça son projet de remboursement. Elle savait être réaliste mais surtout se servir de ses yeux, et le fait qu'on ait voulu la vendre comme esclave prouve qu'on lui trouvait du charme. De ce fait elle pensait que ce serait plus rapide comme ça, en s'offrant à de riches clients pour un soir contre de l'argent, même si c'était interdit aussi, tout comme la vente d'esclaves. Elle ne se priva pas de la mordiller pour la punir de cette pensée impure, alors qu'elle ne semblait pas avoir saisi l'ironie. Un animal qui reprochait que son esclave se comporte en animal envers les humains, c'était cocasse. Et pourtant elle insistait fortement pour que Rexia ne choisisse pas cette option, quitte à hausser le ton quelques secondes. Si elle devait renoncer, ça ne pouvait être que par peur qu'elle finisse par la mordre pour de vrai si jamais elle la surprenait dans le lit d'un humain après un rapport à moitié consenti. Shenzi avait dans la tête qu'elle valait sûrement mieux qu'un maître grassouillet, mais la caricature qu'elle faisait de ce type d'humains était peu réaliste. Elle avait juste vu le client qu'elle avait surpassé durant la vente et avait imaginé tout le monde comme ça, alors que certains pouvaient être maigres et mignons. En effet, ne pas trouver de compagne pouvait dépendre de bien des facteurs, la timidité par exemple, le fait de tout le temps bégayer, ou encore l'impossibilité de mettre des mots sur ses sentiments ou de les exprimer tout simplement.

-Pourtant ça paye bien tu sais, mais je peux comprendre que tu me veuilles le plus longtemps possible comme esclave, sinon dans une semaine je serais déjà plus là.

Bien qu'elle continue d'envisager cette option, Rexia était prête à en imaginer d'autres, ou plutôt à laisser sa nouvelle maîtresse en imaginer à la place de celle-là. Elle n'avait aucun doute sur le fait que Shenzi n'allait pas se priver trop vite de son esclave, alors elle choisirait sûrement des petits boulots pas très bien payés pour retarder le délai. Heureusement qu'elle ne donnait pas d'intérêts au remboursement, sinon ça risquait de durer des années avant qu'elle puisse enfin être quitte. Shenzi proposait de lui apprendre à chasser afin de revendre le surplus dans un village proche. Rexia ne savait pas trop ce que ça allait leur rapporter à elles deux, elle n'avait jamais chassé de sa vie et ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu de l'argent dans ses mains, aucune idée de ce que ça pouvait rapporter concrètement. En revanche elle ne devait surtout pas s'attendre à dévoiler les plus bas instincts meurtriers de Rexia qui ne s'était jamais battue de sa vie. Débattue peut-être, mais ça n'avait rien donné de terrible la dernière fois, elle avait préféré la fuite à l'élimination de son ennemi. Le feu était également très utile pour éloigner les menaces et éviter de devoir engager le combat.

C'est après s'être calmée que Shenzi commença à revenir à des propos normaux. Elle lui montrait même de la douceur pour contraster avec son comportement juste avant, entre des léchouilles et un rapprochement de visages. La hyène humanoïde lui parlait de sexe entre membres de la même meute, de domination, de plaisir, mais elle voulait surtout qu'elle ôte pour toujours de son esprit cette idée de se prostituer pour rembourser sa dette. Rexia ne pouvait rien lui promettre, mais il y avait peu de chances pour que Shenzi lui laisse assez de liberté pour qu'elle puisse entamer et conclure un rapport sexuel sans qu'elle en soit témoin. En plus elle allait sûrement la surveiller les premiers jours, ça risquait d'être difficile de lui fausser compagnie.


-Je veux bien essayer ton option à toi en premier, mais encore une fois je suis loin d'avoir l'instinct d'un animal comme toi tu en as. J'appartiens moins à l'espèce des dévoreurs qu'à celle des dévorés.
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