Un monde tourmenté par les divins. Un monde où les forces du bien et du mal s'entrechoquent ne laissant aucun réel vainqueur. Un monde où le chaos et l'espoir coexistent afin de ne former qu'un équilibre si fragile et éphémère. Alors que les terres magiques du Sekai ne font que se remettre des dégâts causés par une terrible et meurtrière guerre opposant les races mortelles aux entités divines, l'incertitude continue de vagabonder dans l'atmosphère. Les nations et grandes puissances se préparent à l'inévitable. Les ténèbres rôdent. Elles arrivent. Les conflits et les divergences d'opinion entre les différents peuple du Sekai éclatent. Puis, au cœur de tout ce contexte disparate, il y a vous, le Héros de l'histoire, l'Élu. Entre vos mains, vous détenez une part de la destinée de ce monde si singulier. Choisirez-vous d'être un sauveur ou un destructeur ? Le bouclier ou l'épée ? Saisissez-vous de vos sortilèges et de vos armes, car cette aventure rocambolesque est la vôtre !
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La bonne santée fait le bon marin
Invité
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Anonymous
2018-08-10, 22:19
Une véritable plaie. Ce voyage ci avait été une véritable plaie. Pourquoi donc ? Non pas à cause des quelques créatures marines ayant étés aperçus au loin lors de celui ci. Car au final, elles ne s'étaient point approchées. Plus de frayeur que de réels dommages. Les pirates étaient restés à distance, les frégates de la Coalition veillant en effet à la sécurité des routes commerciales. Non, il ne s'agissait point d'imprévus, point d'éléments vraiment dommageable pour le navire et l'équipage mais plus quelque chose de très agaçant quelque part et assez gênante.

En effet, l'élément perturbateur était pour être précis un des matelots nouvellement recruté pour palier à l'absence de l'un d'eux. Celui ci, suggéré par l'armateur qui devait un service à une connaissance, avait dès lors demandé au Portvaillant de le former et de lui apprendre la vie sur un navire lors d'un voyage vers Liberty pour transporter quelques marchandises devant êtres récupérés à Truth. Le problème, c'est que ce marin d'eau douce, car vraisemblablement il en était un, était en proie à un mal assez gênant pour un marin. Le mal de mer. Absurde et ridicule qui parasita pour ainsi dire l'ensemble du trajet. Car vous en conviendrez, un tel mal n'est point convenable et il n'est assurément pas agréable de devoir nettoyer régulièrement les saletés causés par celui ci. Le pire, c'est que si celui ci aurait dû selon toute logique disparaître de lui même et le jeune s'adapter ainsi en conséquence. Il n'en fut rien. Il demeura.

L'arrivée à Liberty fut une délivrance, cependant, Daelin n'était point décidé à laisser pareil parasitage se reproduire lors du retour, aussi il laissa ses seconds s'occuper des tâches administratives. Pendant ce temps, il fila se renseigner auprès de quelques habitués des lieux afin de savoir si quelques guérisseurs et savants hommes se trouvaient êtres disponible afin de traiter des maux du type qui accablait son matelot.
Ceux ci purent lui indiquer prestement qu'une femme résidant dans un bois non loin de la ville devrait être apte à l'aider, par chance, celle ci se trouvait même en ville pour d'autres affaires. Aussi, Daelin héla un coursier oisif proche et lui offrit quelques pièces pour qu'il aille trouver la dite personne et la fasse mander sur les quais.

Restait seulement à patienter désormais en espérant que la personne nommée Mandra par les locaux accède à la requête qui avait ainsi été présenté et qu'elle puisse se rendre disponible très vite...
Mandra
Grande Prêtresse de la forêt
Grande Prêtresse de la forêt
Mandra
La bonne santée fait le bon marin 200531105950116684
CITATION : Expérimente et tu sauras
2018-08-11, 13:43
La bonne santé fait le bon marin
Soigner, apaiser, soulager, ma ligne, mon destin. Pourtant cette fois-ci, lorsque la femme est arrivée en pleurs, j’avoue que j’aurais préféré être invisible. Mon bain dans l’onde fraîche du ruisseau venait à peine de commencer, je me laissais flotter tête appuyée sur une pierre plate, seuls les seins émergeant en surface, pointes tendues vers le ciel comme une invitation programmée à ma Mère la Lune. Ainsi mon esprit commençait à flâner, les yeux clos, une agréable torpeur m’envahissait quand...

-C’est vous la chamane ? Aidez-moi, je vous en supplie, aidez-moi.

Je m’étais habillée à regret pestant intérieurement contre cette intrusion violente puis regrettant de suite cette pensée égoïste, pour constater que celle qui venait de troubler ma quiétude était en effet dans un état nécessitant une aide. J’avais fait tout ce que j’avais pu pour la soulager de son humeur dépressive, tout ce qui était en mon faible pouvoir, mais apparemment cela suffit pour qu’elle aille bien mieux, vidée du venin psychologique qui l’empoisonnait jusqu’alors.
Après maints remerciements, elle m’avait suppliée de la suivre à la ville afin de soulager de la même façon et pour le même mal, sa fille adolescente. J’avais alors fait mon travail assez rapidement, m’apercevant que si effectivement la mère souffrait bien de mélancolie, la fille était quant à elle bonne comédienne simplement en recherche d’attention parentale.  

La mère appelle la fille, la fille appelle la mère, il y a des appels qu’on ne doit pas ignorer


Me voici donc dans cette ville avec le sentiment d’être venue pour pas grand chose, mais j’en profite pour flâner un peu dans la foule avant de retrouver ma douce cabane. Je suis en pleine contemplation des arabesques formées par les filets d’eau de la fontaine quand une main se pose sur mon épaule, me faisant sursauter.

- Vous êtes bien la guérisseuse de la forêt ?

L’homme qui vient de m’apostropher me dévisage avec curiosité et impatience, attendant une réponse rapide. Il se comporte comme une personne d’importance, son port de tête hautain me fit penser qu’il doit avoir pour habitude de se faire obéir et respecter. Pourtant, vu son manque de politesse, mon envie serait plutôt de le faire languir en lui souriant niaisement en silence mais être appelée "guérisseuse" m’indique qu’il a besoin de mes services.

Je suis en effet chamane, guerisseuse serait pretentieux, disons plutôt soigneuse.

L’homme ne relève pas, il se contente de grimacer un sourire de convenance et m’explique que des marins auraient besoin de mes services sur les quais. Je vais pour lui demander de quel genre de souci il s’agit mais je ne vois déjà plus que son dos qui s’éloigne.

Finalement, j’y suis sur ces quais. Je ne sais pas pourquoi mais mon instinct m’a poussé à croire que l’homme ne mentait pas, qu’il ne s’agissait pas d’une farce, et que quelqu’un avait besoin de moi ici.
Je suis donc debout à regarder autour de moi si on me fait signe, mais tout le monde semble affairé et m’ignore. Mon instinct m’aurait-il trompé ?



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2018-08-17, 13:16
Malgré toute la bonne volonté du monde et l'intérêt que l'on peut avoir pour ses congénères et leurs maux, les obligations tout comme le naturel finissent toujours par revenir au galop et ce malgré les avoir balayés d'un revers de main. Bien vite après avoir engagé le messager afin qu'il aille prévenir la guérisseuse, les seconds du  Tirassien étaient revenus bien vite vers lui avec les inspecteurs des quais. En effet, il avait bien cherché à les former comme il se devait dans le domaine administratif et les obligations liées aux entrées dans les ports ainsi qu'au chargement et déchargement de denrées. Pour l'heure, ce n'était pas tant la livraison de marchandises qui posait problème, celle ci ayant été accomplis sans trop d'entraves, non, le problème c'était la demande imprévue. En théorie, l'embarcation était supposée repartir prestement et la cale vide vers Courage, toutefois, un pigeon voyageur expédié par l'Armateur venait faire savoir que les plans avaient changés. Point de Courage à l'horizon, mais un allez dans un premier temps vers Kaizoku et Fortuna afin de s'entretenir d'un problème assez embarrassant avec les représentants du Podestat local. Visiblement, le marchand était sur un gros coup et avait besoin d'envoyer quelqu'un inspecter l'affaire et ses modalités pour pouvoir organiser le tout et rafler le gros lot.

Cependant, le problème étant que les voies vers Kaizoku n'étant pas forcément toujours sures, car au final cette île était en partie un repaire de brigands reconnu, il fallait dès lors s'occuper de trouver quelques lames prête à demeurer sur le navire en guise d'escortes. Et surtout... Il fallait s'assurer que tous les marins soient aptes à la traversée. Cette fois ci, les instructions étaient claires, il avait pleine confiance en le jugement de ses gens et leurs laisseraient aller recruter quelques combattants avec un "budget" que le grand patron de courage leur avait aussi fait parvenir en même temps que sa volonté. Pendant ce temps, il s'en revenait vers son affligé. Et... Damnation !  La foule était nombreuse ici, autant que sur les quaies de Courage... Eh... Rien d'anormal en soit à la capitale de la coalition, mais tout de même ceci n'arrangeait pas les affaires du Portvaillant. Oh, bien évidemment on lui avait fait une vague description de la guérisseuse, aussi avait-il une idée de ce à quoi elle pouvait ressembler, mais à travers une telle foule... Non, il fallait prendre un peu de hauteur.

Aussi, le Tirassien grimpa sans plus attendre sur son navire et fila prestement à l'avant de ce dernier, grimpant habilement sur la rambarde de la proue tel un joyeux équilibriste. Une fois sa stabilité trouvé, ce qui pris il fallait l'avouer quelques instants, il entama une méticuleuse recherche, balayant les lieux du regard à la recherche d'une description correspondante. Et même ainsi ce n'était pas là tâche aisée, il fallut bien plusieurs minutes afin de trouver non pas une mais plusieurs éventuelles correspondances. Eh... Qui a dit que la chose serait facile ? Il n'y avait point le choix désormais, il fallait envoyer quelques oisifs à travers la plèbe vérifier qui était la guérisseuse. Normalement, même un benêt pourrait la reconnaître s'il était assez proche dû à l'attirail qu'elle devait avoir avec elle... Enfin... En théorie. Mais après tout, qui ne tente rien n'a rien ? N'est-ce-pas ? Peut être. Mais c'était là la doctrine du jour. Daelin vociféra ainsi quelques instructions depuis son "observatoire" à ses marins oisifs afin qu'ils partent à la chasse et ramène la personne d'intérêt jusqu'ici, pendant ce temps, il demeurait en hauteur et continuait à observer, cherchant d'éventuelles autres "possibilités".
Mandra
Grande Prêtresse de la forêt
Grande Prêtresse de la forêt
Mandra
La bonne santée fait le bon marin 200531105950116684
CITATION : Expérimente et tu sauras
2018-08-21, 15:16
La bonne santé fait le bon marin
Je commence à me demander si vraiment quelqu’un a besoin de moi ici. A y réfléchir plus sérieusement, l’homme ne m’a rien précisé, juste aller sur le port mais où exactement, sur un bateau, à quai ? Il a été si bref sur ses informations, rien de bien concret, ce qui me porte à croire que ...je me suis faite berner.
Je soupire en pestant intérieurement, quelle naïve je fait à me lancer tête baissée vers un lieu dès qu’on me laisse supposer que j’y serais utile !

Je vais pour retourner sur mes pas quand mon regard  est accroché par des mouvements à quelques mètres devant moi. Un grand gaillard agite frenétiquement ses bras, des signes qui visiblement me sont destinés. Je le laisse s’approcher et à mesure que la distance entre nous s’amenuise, je peux en déduire certaines informations. Sa tenue m’indique qu’il s’agit d’un marin, rien de bien surprenant dans un port où beaucoup se croisent, mais celui-ci est particulier : il me sourit et montre qu’il a bien la ferme intention de me parler. D’ailleurs, il n’attend pas d’être proche pour s’adresser à moi.

- S’il vous plait madame...vous êtes la guérisseuse ?


Tiens donc, la guérisseuse, comme l’autre qui est venu me chercher, serait-ce la suite de l’histoire ?

Je ne sais pas si guérisseuse est le terme exact mais je suis la personne qu’on est venu quérir pour soigner par ici.

L’homme est maintenant face à moi, il s’incline légèrement en guise de salut et reprend.

- Il s’agit bien de vous donc. Il vous faut me suivre, votre présence est nécessaire pour soulager un des notres qui est atteint de nausées sur notre navire...enfin si vous le voulez...Mais si vous ne venez pas, qu’est-ce que je vais prendre par le chef !

Je suis ici pour ça, et puis je ne voudrais pas être responsable d’un blâme pour vous. Je vous suis !

Ainsi donc, me voilà à mettre mes pas dans les siens, si rapides que j’ai même du mal à ne pas le perdre de vue. Il finit par stopper devant une sorte de pont de bois qui monte vers un énorme bateau. Là, il se tourne vers moi en souriant, me faisant signe de venir après lui, me répétant sans cesse son "enfin, si vous soulez..." Mais ai-je vraiment le choix ?

Etrange cette sensation d’être sur un plancher qui bouge, la seule fois où j’ai pris un bateau, il avançait sur la mer et je n’ai pas ressenti cette sorte de balancement sous les pieds. Quelques minutes me sont nécessaires pour m’habituer, pendant lesquelles j’ai l’impression que je vais cracher mon estomac puis je me sens de nouveau comme si j’étais encore sur le quai.
Nous montons d’un niveau et devant mon guide, tout au bout du bateau, j’aperçois un homme qui nous tourne le dos. Sa mise et sa prestance ne laissent aucun doute, il s’agit du fameux "chef" dont me parlait le marin.

- La voilà...

Puis sans un autre mot, il repart, me laissant seule avec le terrible capitaine, commandant, amiral, je ne sais pas comment le nommer et pour cela, je ne dis rien.
J’attends.



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2018-09-07, 18:12
Le Tirassien balayait l'ensemble de la zone d'un oeil inquisiteur à travers sa longue-vue depuis déjà seulement une poignée de minutes quand il pu constater en repassant vers l'une des cibles d'intérêts possible que vraisemblablement la guérisseuse avait été trouvé. La chose lui fit pousser un soupir de soulagement tandis que dans un même temps il repliait son outil avant de le faire disparaître dans sa sacoche. Suite à cela, il se prépara à redescendre de sa position surélevée avant d'être soudainement hélé par quelques passant plus bas. Ceux ci, n'étaient point des adeptes des formes de politesse visiblement, et au vu de leur dégaine, le mot rustre était parfaitement adapté. Ne nous étendons point sur cette scène mineure car à dire vrai il s'agissait simplement de quelques interrogations sur la destination de l'embarcation, les bougres recherchaient en effet à joindre la ville de Truth. Point de chance là bas ma foi, Fortuna était la prochaine destination. La discussion dura toutefois au moins quelques bonnes minutes. Et pendant ce temps ci, le membre d'équipage ayant été cherché la très requise guérisseuse était déjà de retour avec celle ci. Et ça, le Portvaillant pu s'en rendre parfaitement compte une fois qu'il quitta son "perchoir".

Sans plus attendre, il sut ce qu'il devait faire. Agir comme on le lui avait enseigné autrefois en personne de bonne compagnie et selon toutes les règles de bienséance qui soit. Il mit alors une main dans son dos, pris un appuis correct, retira son couvre-chef et exécuté une brève révérence tout en saluant la dame.

"Dame, mes salutations. Soyez la bienvenue sur mon humble embarcation. Je suis le capitaine Daelin Portvaillant et je vous remercie d'avoir bien voulu accéder à ma requête et de vous être déplacé."


Suite à cela, il reprit une droite posture ainsi que son bicorne à sa juste place puis joint ses deux mains cette fois ci dans son dos avant de poursuivre.

"Je ne sais point si le messager que j'ai mandaté afin de vous faire quérir vous a expliquée toute la teneur de l'affaire. Aussi dans le doute, je m'en vais vous expliquer immédiatement celle ci, avec mes plus plates excuses si vous avez été laissé dans l'ombre jusqu'à présent."


Le ton se voulait des plus calmes, sérieux et surtout professionnel. Tel était le Tirassien après tout, il n'aimait pas plaisanter sur les affaires qui touchaient à "l'intégrité" de son équipage et se devait dès lors d'agir en chef.

"Un de nos marins a en effet un... Gênant problème. Celui ci débute à peine sa carrière mais supporte fort mal les caprices des océans. En théorie, le mal de mer, s'estompe après quelques temps d'adaptations, mais pas cette fois visiblement. Aussi, c'est pour cela qu'une aide extérieure est nécessaire. Aussi bien pour l'homme en question que pour... L'état du navire. Pour ce qui est du paiement pour vos services, n'ayez crainte, je dispose de sommes dédiés à de tel "cas". Aussi, tout prix sera le mien."

La prévoyance était de mise lorsque l'on avait des responsabilités. En effet, les désagréments et autres surprises que le destin réservait à chaque être ne pouvaient être devinés à l'avance la plupart du temps, aussi estimer des situations et des solutions à ces dernières était un bon moyen de se prémunir de vils effets sur le long terme. Stratégie classique qu'il appliquait depuis bien des années, ce même en son monde d'origine. Mais fis de ces pensées explicatives, sur ces dires et s'il n'y avait plus rien à annoncer, Daelin invita la Dame à le suivre vers les entrailles du navire, ou du moins vers le pont inférieur, où l'équipage disposait de quelques espaces pour se reposer. Même s'il était plutôt commun, de l'extérieur, l'intérieur du vaisseau avait en effet été revu par son capitaine afin qu'on puisse au moins trouver une salle avec des lits convenables et non de simples hamacs comme l'équipage avait l'habitude d'en utiliser par soucis d'espace. Le malade se trouvait ainsi là bas.
Mandra
Grande Prêtresse de la forêt
Grande Prêtresse de la forêt
Mandra
La bonne santée fait le bon marin 200531105950116684
CITATION : Expérimente et tu sauras
2018-09-17, 12:20
La bonne santé fait le bon marin
Le capitaine Daelin Portvaillan, comme il se présente lui-même, est un homme qui pourrait impressionner par sa forte prestance. Cependant, je ne me sens pas du tout gênée en sa présence, sans doute parce qu’il est à la place du demandeur et que je suis celle qu’on a fait chercher. En tous les cas, l’homme a bien fière allure, sa mise est stricte sans l’être trop et il va sans dire qu’il a un certain charme dont il doit user voire abuser auprès des femmes. Il s’exprime de manière courtoise, mais je sens que ce n’est pas son registre habituel, il semble réfléchir sur les termes à employer. J’aurais préféré la simplicité d’un langage sans fioritudes auquel il doit être habitué en tant que bon marin, mais sans doute veut-il paraître polissé à mes yeux.

Ainsi donc, j’apprends que je suis ici pour m’occuper d’un de ses matelots qui a le mal de mer. Le capitaine semble autant angoissé par l’état de son marin, sinon moins, que par les souillures succeptibles d’être faites sur son bateau, dues aux rejets stomacaux intempestifs du malade. Je me retiens de rire pour ne pas le vexer mais cette reflexion ne s’accorde tellement pas avec le vocabulaire qu’il tente de maîtriser !
Je décide de le mettre à l’aise par ma réponse, alors qu’il me conduit déjà vers la salle des lits.

Je vois, il ne faudrait pas qu’en plus d’avoir un marin incapable de faire quoi que ce soit, il ne vomisse partout. Je vais m’en occuper, rassurez-vous.

Le pauvre marin n’a effectivement pas l’air en forme lorsque j’arrive près de sa couche, il peut à peine parler et le seau qui se trouve à côté de lui est quasiment plein, dégageant une forte odeur de ... hum...

Pourriez-vous enlever ceci, s’il vous plait ? Je crains d’en rajouter, sinon.

Un marin s’exécute, tandis que je pose ma main sur le front du malade. Je ressens son malaise, je ne peux cependant pas le soigner directement, je n’ai pas suffisamment de puissance pour le faire. Au fond de ma poche, les sachets des diverses poudres de plantes séchées me rassurent, je vais pouvoir m’en servir. Je prends l’anis et le fenouil, l’association lui sera bénéfique.

Il me faudrait de l’eau bouillante, ainsi qu’un récipient afin de préparer une tisane.

Il n’y a plus que le capitaine avec nous, je me demande bien s’il va exécuter ma demande lui-même ou appeler un subalterne à son service.



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