Un monde tourmenté par les divins. Un monde où les forces du bien et du mal s'entrechoquent ne laissant aucun réel vainqueur. Un monde où le chaos et l'espoir coexistent afin de ne former qu'un équilibre si fragile et éphémère. Alors que les terres magiques du Sekai ne font que se remettre des dégâts causés par une terrible et meurtrière guerre opposant les races mortelles aux entités divines, l'incertitude continue de vagabonder dans l'atmosphère. Les nations et grandes puissances se préparent à l'inévitable. Les ténèbres rôdent. Elles arrivent. Les conflits et les divergences d'opinion entre les différents peuple du Sekai éclatent. Puis, au cœur de tout ce contexte disparate, il y a vous, le Héros de l'histoire, l'Élu. Entre vos mains, vous détenez une part de la destinée de ce monde si singulier. Choisirez-vous d'être un sauveur ou un destructeur ? Le bouclier ou l'épée ? Saisissez-vous de vos sortilèges et de vos armes, car cette aventure rocambolesque est la vôtre !
1234
Votez pour nous !



 
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Pile ou face
Mandra
Grande Prêtresse de la forêt
Grande Prêtresse de la forêt
Mandra
Pile ou face 200531105950116684
CITATION : Expérimente et tu sauras
2018-08-10, 11:16
Pile ou face
Céder à m’abattement ? Non, ce n’est pas le meilleur à faire : on me l’a dit, mes pouvoirs vont revenir mais il me faut être patiente. Comme à chaque fois, je me sens inefficace, la femme que je viens de visiter n’est pas totalement apaisée, son esprit demeure perturbé et je ne peux pas faire plus. Son mari m’a fait venir dans ce petit port proche de la capitale, il avait entendu parler de moi, il pensait que je pouvais débarrasser sa femme de ses démons. Il lui faudra du temps pour retrouver sa joie de vivre, je n’ai fait qu’atténuer sa déprime, le mari va poursuivre le travail en lui donnant tout son soutien affectueux.

Mes souvenirs s’envolent et me replacent dans un temps où j’étais celle qui pouvait tout soigner, autant le corps que l’âme. Mes mains faisaient leur office, détectant les maux et les extirpant pour le plus grand soulagement de ceux pour qui j’étais le dernier espoir.
Je ne suis plus celle-là, mes mains n’ont plus vraiment d’effet. Pourtant, certains viennent tout de même à moi, d’autres m’appellent et je parviens à les soulager un peu. Pour ces gens qui souffrent, voir la chamane, sentir ses mains posées sur soi et entendre sa voix prononcer des mots sereins suffisent à calmer la douleur. J’ai toujours su qu’il existait une grande part de psychologie dans les soins que j’apportaient et heureusement, parce qu’aujourd’hui c’est ce qui me permet de survivre. Un jour sans doute je serais de nouveau celle qui peut réduire les douleurs à néant, un jour...

Le petit port est charmant, je ne vais pas repartir sans flâner un peu. Quelques maisons colorées, plus proches de cabanes luxueuses, me rappellent la mienne. C’est la troisième que je construis, et comme à chaque fois j’ai eu la chance de trouver un ruisseau à côté pour recevoir les rayons de ma Mère la Lune. L’Arbre aussi, je l’ai rapidement trouvé, ou plutôt c’est lui qui m’a trouvée, m’appelant de ses vibrations rassurantes, et c’est dans cet écrin paradisiaque pour moi que j’ai reconstitué ma vie, presque à l’identique de celle d’avant, presque sauf...
Il me manque.

Je regarde les bateaux aux grandes voiles blanches, leur cordage parfaitement tressé me fait penser à mes cheveux façonnés par Tsitsi matsenga, il y a longtemps maintenant que je n’ai plus utilisé cette magie à pleine puissance, j’ai beau essayer encore et encore, je ne parviens plus à maîtriser mes liens comme avant.
Patience... Des années que je patiente, que je tente de retrouver ce qui faisait de moi une chamane accomplie, que je m’entraîne en vain à dompter mes cheveux comme le faisait ma mère. Patience...
L’amertume ne va pas m’envahir, mon esprit est bien plus fort et se tourne vers l’avenir, gonflé par l’espoir comme les voiles par le vent qui les tend.

OUCH !

Mon errance contemplative est stoppée nette par une violente douleur sous la plante du pied, un clou fiché dans la semelle de ma chaussure. Je le retire en pestant contre celui qui l’a laissé trainer là, cherchant du regard un endroit où m’asseoir afin de constater la gravité de ma blessure. Là-bas, un banc de bois fait l’affaire, sauf qu’il est occupé par quelqu’un qui n’a pas l’air vraiment d’être le genre à se pousser un peu pour me faire de la place.
Je m’avance tout de même vers ce siège dont j’ai tant besoin, grimaçant un sourire de convenance.




Invité
Invité
Anonymous
2018-08-10, 13:14
Un banc, une dame et une lame

Voici à présent plusieurs semaines que l’échec de Vanadis sur les terres de son ancienne amie Azshary avait été retentissant. Sa rivale avait-elle su pour les manigances de la sulfureuse démone ou bien était-ce un hasard. Quoi qu’il en soit Vanadis se refusait à penser que cela pouvait venir tout simplement de son manque de prouesse. Il faut dire que sa puissance d’antan n’était plus ce qu’elle était. Autant même deviser sur le fait qu’il n’y avait aucun coupable à chercher si ce n’était le défunt Dieu X’o-rath.

A son départ de l’Empire elle avait choisi de passer par l’Est de la grande nation pour rejoindre Reike. Ce qui n’était en aucun cas logique, cependant il était nécessaire pour la dame d’acquérir un minimum d’information sur l’état actuel des nations frontalières avec Reike. Quoi de mieux que la capitale centre des têtes pensantes de la coalition pour comprendre au mieux les intentions et les désirs de ses habitants.

Embarquant à bord d’un navire sous bonne escorte, le convoi naval s’en allait naviguait sur les eaux dangereuses jusqu’à l’un des petits ports de Liberty. La flotte se composait de deux navires de guerres rapides et d’un navire lourd. Avec quoi s’ajoutait trois navires marchands et un navire de transport. Navire de transport dont l’usage était avant tout de faire la navette entre l’un des ports de l’Empire et Liberty. Les navires marchands eux s’occupaient du transfert de marchandises entre les deux nations.

L’ensemble des navires se trouvait sous la bannière de la coalition. Durant le voyage il était important de souligner que Vanadis observait le décor presque nouveau pour elle. Malgré le fait que les marins n’apprécient guère de voir une femme sur le pont, les autres passagers du navire semblaient moins hostiles. Peut-être était-ce là un fait unique à ce navire ou bien alors un fait commun aux marins.

Sur les navires les passagers se distinguaient par différentes classes. Les plus riches avaient droit à une cabine personnelle. Alors que les pauvres était au fond de la cale dans un compartiment commun aux autrui. Les rumeurs qui circulaient sur les navires avaient pour but de divertir l’équipage en effrayant les touristes en mer qu’étaient les passagers. Il fut porté aux oreilles de Vanadis qu’un terrible monstre marin à l’apparence d’un serpent s’amusait à dévorer les navires.

Bien que cela ne soit certainement pas une rumeur, Vanadis n’avait que faire de cela. Dans le pire des cas il lui suffisait de s’envoler et de laisser l’ensemble des bonnes gens ici présentes sombrer dans la gueule des profondeurs des océans.
Il fut évoqué d’autres mythes dont certains semblaient vrai alors que d’autres non. De son côté Vanadis cherchait à obtenir des informations sur les mœurs présentes au sein de la coalition. Il était important de respecter les us et coutumes d’une nation.

Rapidement et sans aucun désagrément en moins de deux semaines la flotte pouvait apercevoir à l’horizon le port.
Une fois au port, les marins fixaient les amarres pendant que d’autres déchargeaient les marchandises. Les passagers eux furent les premiers à être invité à s’en aller. Non loin de ce petit port de plaisance, une impressionnant port militaire servait de décor aux arrivants.
De plus les deux navires de guerre ayant servit d’escorte s’y rendait avec le Soleil proche du Zenith. Laissant alors l’eau des Océans se refléter dans un incroyable spectacle de lumières et de couleurs. Avant qu’elle soit embarqué sur les navires, Vanadis avait préférer opter pour une arme plus compacte et plus discrète que son énorme hallebarde. Aussi usant de sa magie, elle changeait son arme en un sabre long et bien plus solide que la hallebarde déjà bien assez solide.

L’apparence de la lame n’était pas d’un courant classique et commun à l’Empire ou à la Coalition. De fines décorations sur le manche et la lame symbolisait la singularité de l’arme.
Sur le ponton de nombreux marins, marchands, pêcheurs et hommes en armes. En somme la routine dans un port qui connaissait un trafique assez important. Malgré tout Vanadis avez grand besoin de repos, elle qui n’avait fait que voyager sur un navire. Le mouvement des vagues auxquels elle n’était pas tout à fait habituée et les cycles quelques peu différents de ceux présents sur la terre ferme. L’avait rendue à la terre comme dans un état secondaire. Et bien que le mal fût supportable et même presque inexistant. Il n’était pas à négliger qu’un confort certains pour son enquête en ces lieux lui serait profitable.

Afin de trouver une bonne couche, plusieurs choix s’offraient à elle. Elle pouvait tout simplement se rendre dans une auberge et y dénicher un lit des plus simples. Une autre solution visait à séduire l’un des marchands ou des nobles de la ville afin de bénéficier d’un plus grand confort. Mais la première Valkyrie n’était pas du genre à s’abaisser à fricoter avec des porcs avides de chair soyeuse.
La dernière solution visait à trouver une âme ou un lieu charitable capable de l’accepter sans contrepartie. Ce dernier choix semblait le plus convenir à la petite bourse et au caractère de la femme.

Après plusieurs auprès des établissements religieux, nul ne voulait l’accueillir. Et cela importait peu quelque soit son apparence. De l’elfe jusqu’à la Valkyrie aucune race pas celle des humains ne semblait lui ouvrir els portes de tels établissements. La raison était certes inconnue mais pourtant bien présente.
Las de chercher en vain, la première Valkyrie semblait renoncer à approfondir ses recherches. Elle se posa alors sur un banc avec un air de resigné. Sa lame posait sur genoux, elle s’amusait à la dégainer pour en observer le reflet sans pour autant la brandir.
Ce qui l’avait le plus désespéré était les gens douteux qui avaient accepté sa demande en échange de certains services dont la simple évocation de la nature de ses actes aurait suffi à lui faire perdre son contrôle. Ce n’est que son instinct de survie qui lui a permis de ne pas en venir aux mains.
Alors qu’elle comptait rester un moment seul, une personne s’approchait d’elle. La question étant était-ce pour le banc ou pour elle, banc où d’ailleurs elle en occupait une bonne partie à cause de la longueur de son arme.
Codage par Libella sur Graphiorum
Mandra
Grande Prêtresse de la forêt
Grande Prêtresse de la forêt
Mandra
Pile ou face 200531105950116684
CITATION : Expérimente et tu sauras
2018-08-13, 08:32
Pile ou face
La femme assise sur le banc me semble  bien grande, même assise, mais ce n’est pas tant sa taille qui fait qu’elle monopolise le siège. Sur ses genoux, trône une épée monumentale, qui dépasse largement et prend toute la place qui pourrait m’être destinée.
Je n’aime pas les armes, je n’aime pas la violence quelle qu’elle soit. Pour moi toute attaque physique n’est pas indispensable, les mots sont de bien meilleurs alliés pour rétablir une communication perdue et revenir sur un chemin d’entente. Evidemment, il existe parfois une nécessité de se défendre, ne serait-ce que pour préserver sa vie, auquel cas j’ai mon coutelas bien ficelé contre ma cuisse, mais je n’en use que rarement. Je considère que si quelqu’un se promène avec une arme visible, c’est déjà une provocation, une manière de signifier que l’on sera toujours sur la défensive, voire en attaque.

En d’autres occasions, je n’aurais pas hésité à demander poliment que place me soit faite en mettant la lame ailleurs, mais là, j’avoue que j’hésite. La femme, quoique très belle, ne semble peu avenante par son visage fermé et je ne veux pas me retrouver dans une relation de conflit pour une cause aussi futile.
Je prononce un rapide "bonjour" à son égard, me place debout à côté du banc puis m’équilibrant en appuyant une main sur le dossier de bois, je relève mon pied blessé pour mieux l’observer. Retirant ma chaussure, force est de constater que le clou a un peu pénétré ma peau et du sang s’écoule de la plaie.
Je grimace, la douleur est vive.  

Je ne me suis pas loupée ! Mais pourquoi donc quelqu’un a t-il jeté un vieux clou à terre, si ce n’est pas pour blesser intentionnellement ? Que les gens sont stupides !

Mon équilibre sur une seule jambe est bien fragile, je tangue une peu et me retiens plusieurs fois de tomber. Je ne sais comment aborder le sujet de la place sur le banc, maintenant qu’elle sait que je suis handicapée d’un pied, ce lui sera plus facile de me provoquer en sachant que la victoire lui est acquise.
Pourtant, si je veux me soigner un peu, nettoyer la plaie et la masser, il me faut absolument m’asseoir. Je pourrais me laisser choir au sol en simulant une chute mais ce n’est pas vraiment ma façon de faire, je laisse ce genre de simagrées à ceux qui aiment à jouer la comédie. Il me faut lui suggérer le déplacement de son arme sans la brusquer directement et le mieux serait de...

Une bien belle lame que vous avez là, vous pouvez me la montrer ?

La flatterie est également une pratique qui me rebute mais je n’ai pas le choix.



Invité
Invité
Anonymous
2018-08-15, 09:51
 
Un banc, une dame et une lame

Toujours en plein entretien de son arme malgré la personne qui semblait de se rapprocher. Cette personne semblait finalement plus désireuse du banc que de la personne de Vanadis. La chevelure de la femme d’un roux presque dérangeant dans une foule de bruns et de châtains. Cette couleur annonçait comme l’automne à l’avance parmi les rangs des mortels.
Outre la coupe à l’aspect presque envoutant, un détail non loin de ces cheveux marquait quelque peu Vanadis. Une boucle d’oreille dont la valeur n’était pas apparente, sans doute était-ce plus un bien sentimental ou alors il s’agissait simplement d’une décoration. Mais les plumes qui lui servaient de structure n’étaient point connues. Cherchant dans sa mémoire de pareilles plumes, elle qui avait jadis exterminé diverses bêtes magiques et mythiques.  

Aussi durant un temps elle fixait la dame sans vraiment se soucier d’autre chose que de sa boucle. Rapidement elle vint s’appuyer sur le banc, banc pour le moment qui ne possédait qu’un unique usager. Puis après un court moment une grimace venait d’apparaitre sur le doux visage de la jeune femme qui offrait aux yeux de tous une poitrine bien garnie.

Dans sa grimace dont l’origine était certainement une vive douleur à un quelconque endroit. Elle râlait à propos d’un vieux clou et des gens aussi bêtes les uns que les autres. Il était rare en ce monde de voir quelqu’un critiquer ouvertement les autres. D’habitude cela se faisait plus dans un cadre privé ou alors lors d’une conversion avec soi-même.
Rapidement la femme regardait Vanadis sans aucun détour. Puis ses yeux vinrent à se poser sur l’arme de la première Valkyrie. Les grandes finitions de la lame auraient pu faire de la démone l’un des plus grands forgerons de ces temps. Néanmoins la voie de Chaos et de la destruction ne permettaient pas un tel écart. Du moins était-ce là ce dont elle s’était convaincue d’elle-même.

Si la lame semblait aussi lisse, fine et tranchante cela était dû à une maitrise de ses capacités bien qu’elle n’ait pu encore en retrouver la totalité. Sur le manche rouge écarlate était visible des inscriptions en vieille langue démoniaque. Cependant très peu de gens pouvaient la lire de nos jours. A côté de cela des fines décorations représentant fleurs de sang et runes démoniaques à la symbolique encore plus obscure que celle des écritures.

Le fourreau d’argent et d’or blanc devint rapidement un symbole de pureté chez Vanadis aux yeux des mortels. Blanc de lumière l’objet était comme une inspiration pour ceux qui posait le regard sur celui-ci, mais aussi un vestige de l’ancienne guerre.

Sans se posait de questions vis-à-vis des intentions de la dame. Vanadis ne pouvait qu’accéder à cette requête. La détresse d’une femme dont la beauté d’âme était sans aucun doute plus grande que celle de la rivale de la vile démone. Rivale qui à la grande surprise de tous avez nullement subit les séquelles de la guerre et en était même venue à être une impératrice digne ce nom en ce monde. Sa beauté était grande et pourtant la beauté ne pouvait être que subjective. Surtout qu’en ce monde il existe de nombreuses formes de beauté que nul être ne serait capable de dominer chacune à leur tour.

Vanadis : Et bien pourquoi pas, vous me feriez passer le temps. Mais un service en appel un autre sachez cela. Venez donc vous placer sur le banc à mes côtés.

Sur ces mots la lame s’envolait au-dessus des genoux de Vanadis puis un peu plus en avant afin de laisser la femme s’asseoir et la saisir. Un léger sourire vint à se former sur la bouche du démon de sang pur.  C’était d’ailleurs une occasion d’effectuer un test sur les bonnes gens de la coalition. Il n’y avait rien de mieux que l’expérimentation. Aussi il était important de connaitre l’opinion général que les locaux avaient à l’encontre des démons.

Vanadis : Je me nomme Vanadis démone au mille visages et prêtresse de la mort et première Valkyrie. Je possède d’autres appellations, mais toutes les citer ne reviendrait qu’à rallonger une présentation. Quel est donc votre nom chère demoiselle ?

Codage par Libella sur Graphiorum
Mandra
Grande Prêtresse de la forêt
Grande Prêtresse de la forêt
Mandra
Pile ou face 200531105950116684
CITATION : Expérimente et tu sauras
2018-08-20, 08:25
Pile ou face
Je ne sais pas si c’est la flatterie qui a joué mais en tous les cas me voilà invitée par la femme à m’asseoir sur le banc, ce que je fais immédiatement. J’examine plus attentivement ma blessure qui a cessé de saigner, il aurait fallu la nettoyer mais pour l’instant je n’ai rien pour le faire. Ce ne sera pas grave, elle est peu profonde et me fait déjà moins souffrir, j’espère seulement que de mauvais germes n’entreront pas par là.
Je n’oublie pas le prétexte avancé pour m’installer sur le siège et examine attentivement l’épée de l’inconnue non sans une certaine admiration non feinte.

C’est un très bel objet par sa facture, mais je dois vous avouer que je ne peux qu’apprécier sa partie décorative, je ne suis pas connaisseuse quant à l’efficacité de sa lame.

Je vais taire le fait que je déteste la fonction même de cette épée, sans doute que cette femme est friande de combats sinon pourquoi se promènerait-elle avec ? Et s’il lui prenait l’envie de me trucider parce que je l’aurais vexée ? Non, je ne vais pas la provoquer et faire comme si l’utilisation qu’elle fait de cette épée m’importe.
D’ailleurs, elle ne tarde pas à se présenter et ce qu’elle me dit ensuite me glace.

Père m’a souvent parlé de l’au-delà, que la mort entraîne ceux qui ont suffisamment vécu, que ce n’est pas une peine qu’il faudrait ressentir quand il partirait mais de la joie pour sa renaissance ailleurs. J’ai pourtant pleuré quand il s’est en allé mais bien vite je l’ai imaginé heureux dans un monde merveilleux. Il savait qu’il irait dans le bon monde parce que de toute sa vie il n’avait jamais succombé au Mal.
Il m’a prévenue à ce sujet, rester dans la droite ligne ou l’Après qui m’attend sera un monde affreux peuplé de démons, des êtres maléfiques avides de tortures, de violence et de sang.
La femme est une démone du nom de Vanadis, je n’ai pu m’empêcher de retenir un petit cri de surprise et de sursauter à cette annonce, ce qui me surprend le plus est qu’elle ne le cache pas, sûre d’elle, comme si je n’allais pas le répéter...aurait-elle l’intention de me réduire au silence avec son épée ? Je pensais que les démons restaient dans leur monde des morts, Père ne m’avait pas dit qu’ils pouvaient revenir nous chercher pour nous emmener avec eux.
Le reste de son discours reste flou pour moi, je ne vois pas très bien ce que peux faire une prêtresse de la mort, mais sûrement des cérémonies pour faire passer les gens qu’elle désire vers son monde de noirceur, celui que Père voulait que j’évite.
L’autre mot, je ne le connais pas, valkery, vilkerie, je ne le saisis pas vraiment mais à mon avis, il ne fait que renforcer le côté mauvais de cette femme.

Elle veut que je me présente à mon tour, mais serait-ce pour mieux me connaître afin de lui faciliter le travail de m’emporter avec elle ? Je ne vais pas me révéler, je prends la voie de la sécurité par le mensonge, c’est plus prudent.

Je suis...Esméralda...euh....bohémienne qui voyage beaucoup....et je...euh....voyage....voilà !

Je sais que je n’ai pas l’air bien crédible mais il me faut continuer pour la persuader que je ne suis pas bonne candidate pour son monde du Mal.

Je soigne et j’apaise les gens, je fais leur bonheur, je répands le bien autour de moi et je ne suis pas du genre à perturber les autres....là, pour le banc, c’est juste que j’étais vraiment blessée mais je pense que je vais vous le laisser à présent, je vais mieux.

Affolée, moi ? Oui, et apeurée, je ne souhaite que m’éloigner de cette Vanadis, je réfléchis à comment me lever et partir sans la mettre en colère.



Invité
Invité
Anonymous
2018-08-22, 09:20
Un banc, une dame et une lame

Ainsi donc la femme révélait son identité, malgré tout cela semblait avant tout un mensonge dû fait qu’un trop grand nombre d’hésitations venaient perturber la crédibilité de la jeune femme. Peut-être était-ce de la peur si n’était pas un mensonge. Mais alors pourquoi avoir peur d’une démone, les démons étant généralement neutre. Et cette espèce avait même aidé les mortels à défaire les Dieux. Décidément rien ne pouvait expliquer les raisons qui avaient poussé la femme à répondre de manière si douteuse.
Dans le pire des cas il se pouvait que la dame connût l’identité de Vanadis ainsi qu’une partie de son histoire. Mais cela était impossible une humaine aussi jeune ne pouvait avoir vécu la grande Guerre Divine et l’avant-guerre selon Vanadis.

Le mystère était présent est Vanadis comptait bien le résoudre. Sa lame la démangeait à force de ne point tuer depuis ce petit village au sein de l’Empire. Mais voyant que l’arme prenait trop de place rapidement sans l’attraper elle ôtait l’arme des mains de la jeune demoiselle. Par la suite l’arme vint à devenir un liquide lévitant.
On pouvait presque penser à une vague figer dans les airs. Enfin le métal liquide fut relâché et vint s’enfoncer dans les méandres de la terre. Le liquide passait sans aucun problème entre les pavés du sol majestueux que pouvait offrir Liberty.


Le départ plus que précipité de la jeune dame était incroyable. Elle qui vint s’adresser à la démone, ne souhaitait plus que s’en aller au loin. Le revirement d’attitude venait bel est bien du fait de la race même de Vanadis.
Si la réputation de Vanadis la voulait comme une destructrice sans vergogne. Elle ne comptait pas abuser de sa violence en un tel lieu, d’autant plus que tuer sans raison intelligente ne lui évoquait rien.

Il lui fallait donc rassurer la peureuse qui lui faisait face ou sinon elle n’aurait nul lieu où se reposer. Dans son grand désir de paraitre neutre, elle choisit d’y aller franchement. Sur un ton sincère et agréable elle vint lui insuffler ses mots.

Vanadis : Et bien Esméralda c’est bien ça ? Pourquoi précipiter votre départ ? Est-ce pour des raisons personnelles qui font qu’elles vous obligent à devenir ainsi ou alors est-ce par rapport à ma race ? Plus que n’importe quelle autre nation, je pensais la Coalition ouverte vis-à-vis des races. Hélas vos propos ou plutôt votre attitude en témoignent l’inverse. Il est vrai que du fait de certains de mon espèce on puisse redouter les démons. Néanmoins les démons sont également bons, ils sont venus vous aider durant la grande Guerre Divine. Parfois certains protègent villages et fermiers ou même des lieux tel que des forêts ou montagnes.

Un léger soupire sortait de la bouche de la première Valkyrie avant de continuer à nouveau.

Vanadis : Si votre peur vous oblige à me voir comme un être sans cœur. Alors pourquoi n’ai-je pas encore dévasté la ville qui se tiens autour de moi ? Pourquoi n’ai-je pas encore mangé votre cœur comme le disent certaines rumeurs ? Tout simplement car je ne tue point sans raison. Malgré tout si vous souhaitez partir je ne vais guère vous importuner plus longtemps et je vous demanderai simplement de bien vouloir m’indiquer un endroit où loger pour une sans sou comme moi.

Son expérience avait amené des résultats positifs ou non, là n’était pas la question. Le résultat était un résultat comme un autre et la démone ne s’attendait pas à obtenir une chose en particulier. Ainsi selon le résultat l’apparence comptait tout autant que la race et il était important de cacher chaque trait démoniaque qu’elle pouvait posséder si un jour elle comptait bien prendre sa revanche.

Sa chevelure noire flottant au vent et ses yeux jaunes attentifs à chaque mouvement. C’était aussi cette apparence qui devait causer du tord à la dame. Mais nul besoin de s’en soucier une fois sur les terres de Reike elle viendrait à reprendre son apparence de Valkyrie comme elle l’avait fait au sein de l’Empire. Ses ailes d’or et d’argent et sa chevelure blanche viendraient lui ouvrir de nombreuses portes. Ou sinon elle irait adopter une apparence masculine le sexe n’étant nullement une barrière à son être sans sexe défini.


Codage par Libella sur Graphiorum
Mandra
Grande Prêtresse de la forêt
Grande Prêtresse de la forêt
Mandra
Pile ou face 200531105950116684
CITATION : Expérimente et tu sauras
2018-08-25, 13:57
Pile ou face
La lame qui quelques secondes auparavant pesait dans mes mains, fièrement étincellante, se retrouve alors dans celles de Vanadis. Aussitôt, elle la transforme en un liquide qui disparait dans les profondeur du sol, ce qui me plonge dans un étonnement perplexe. Le phénomène empreint de magie ne me surprend pas en soi, ce qui m’interpelle plutôt est qu’apparemment les pouvoirs de la femme ont l’air de fonctionner alors que les miens m’ont été ôtés par ma venue ici. A y réfléchir, soit elle est arrivée depuis plus longtemps que moi et elle a pu recouvrer son potentiel magique à force d’expérience soit elle est originaire d’ici et n’a pas subi cette perte.

Je vais pour lui en parler quand elle prend la parole. Son discours me dérange, non par ce qu’elle me dit concernant sa nature de démon, mais parce qu’elle a compris que j’avais menti, ce qui me place à ses yeux comme une personne de non-confiance et donc potentiellement ennemie donc attaquable.
Ainsi il existerait de bons démons ? Père ne m’en a jamais parlé, c’est étonnant. Je suis partagée entre la croire et penser qu’elle ne veut que me rassurer pour mieux m’endormir.
Pourtant, plus que les raisons qu’elle avance afin que je prenne ses paroles pour réelles, il est des signes qui ne trompent pas, un soupir, un éclat dans le regard loin de toute duplicité, je la sens sincère. Cependant, je ne suis pas totalement sereine, n’a-t-elle pas dit "ne pas tuer sans raisons" ? Cela sous-entend donc qu’elle tue tout de même et ses raisons peuvent être toutes autres que les miennes, qui se résumeraient à protéger ma vie. Contrairement à moi, je suis persuadée qu’elle a déjà tué et ce plusieurs fois.

Je ne savais pas qu’un démon n’était pas forcément mauvais, je vous prie de m’en excuser. Je suis curieuse d’en savoir plus sur vous, ne serait-ce que pour réviser mes idées sur votre...espèce, race ?  

Je me réinstalle plus profondément enfoncée dans le banc, mes fesses n’étant jusque là que superficiellement posées pour un départ précipité éventuel. Je fixe ses prunelles dorées comme pour tenter de sonder son esprit, mais rien ne transparait de son regard neutre, ni du bon, ni du mauvais, aucune émotion que je puisse lire.

Je dois vous avouer que je n’ai pas vraiment dit la vérité sur mon identité, je suis en fait une chamane du nom de Mandragora, mais pour le reste, il est vrai que je soigne et j’apaise les gens. Je pense être de ceux qui répandent le bien, comme vous en somme puisque vous êtes une "bonne démone". Et pourtant, quoi de pire mal que de donner la mort ? Vous dites avoir tué, certes avec des raisons valables, mais quelles sont-elles ? Par exemple, le mensonge que j’ai commis en est-il une ?

Autant être prévenue si elle doit me faire payer mon erreur de jugement, que je puisse plaider pour garder le souffle de vie en moi.



Invité
Invité
Anonymous
2018-08-26, 09:15
Un banc, une dame et une lame

L’interlocutrice de Vanadis semblait un poil plus confiante, mais ses sentiments n’étaient toujours pas conformes aux idées de la première Valkyrie. Aussi elle pensait justifier bien que brièvement son comportement vis-à-vis des questions qui lui furent posées.
Le test ne devenant que de plus en plus intéressant, d’autant plus que la femme semblait un temps soit peu amuser la démone. Vanadis ne souhaitait plus qu’une chose et en avait même oublié son besoin d’hébergement. Elle commençait d’abord hausser un sourire plus que léger. Son ton déjà doux devint rassurant et vide de toute méchanceté.

Vanadis : Bon ou mauvais démon, cela ne tient en vérité que de son contact avec la société qui l’entoure. Néanmoins certains sont nés pour détruire alors que d’autres pour protéger. Par exemple prenons les démons sangliers, leur mission est de protéger la forêt coûte que coûte. Du moment qu’on ne vient pas saccager la forêt ou brutaliser ses occupants les sangliers ne viendront en aucun cas déranger votre présence dans cette forêt. Forêt dont le nom m’échappe d’ailleurs. Les mauvais démons eux dès leurs naissances chercheront à développer leur part d’ombre. La moindre occasion sera bonne pour exercer le mal.

Mais la méfiance de la fille étant suffisamment estompée, elle en vint à se confesser. Son péché étant le mensonge, ainsi elle avait volontairement omis de donner son vrai nom pour en dissimuler un autre.
Son vrai nom étant Mandragora, mais cette personne tenait un propos qui ne manquait pas de faire apparaitre chez Vanadis un rire presque non retenu. Comprenant presque de travers les propos de la première Valkyrie, elle avait eu l’étrange idée de classer Vanadis dans la catégorie des bons démons. Ce qui il faut l’avouer ne manquait pas d’humour. Ces questions suivantes semblaient plus porter sur un égoïsme préservateur qu’autre chose. La chamane souhaitait en effet savoir si elle pouvait ou non s’inquiéter pour sa vie.

Vanadis : Il est assez ironique de me définir comme un bon démon. Voyez-vous lorsqu’on ôte la vie des plusieurs personnes innocentes ou non. On ne peut jamais être bon ni même redevenir bon. Néanmoins je ne suis pas pour autant un monstre violeur de vierge et éventreur de nouveau-nés. Je dirai que je suis un démon passif qui n’attaque que s’il à un but. Rien que mon apparence témoigne de ma passivité, sinon je serai venu dans cette ville sous forme de dragon ou d’être de feu grand comme plusieurs maisons. Aussi votre nom ne regardant que vous, vous pouvez très bien mentir comme dire la vérité à nouveau. Mais cela ne causera nullement une once d’agressivité chez moi.

Se levant du siège, la première Valkyrie vint à déployer ses ailes. Les reflets lumineux du Soleil se jetant sur l’or et l’argent de ses ailes vinrent éblouir la rue.

Vanadis : Après tout je peux être un démon qui se fait passer pour une Valkyrie ou bien une Valkyrie qui se fait passer pour un démon. Pour ce qui est des raisons valables qui me pousseraient à commettre un meurtre à cela je ne pourrai pas répondre. Car cela serait plus du cas par cas. Mais sachez que cela fait plusieurs années que je n’ai pas eu à tuer. Sachez juste une chose, c'est que nulle chose ne reste bonne en ce monde.



Codage par Libella sur Graphiorum
Mandra
Grande Prêtresse de la forêt
Grande Prêtresse de la forêt
Mandra
Pile ou face 200531105950116684
CITATION : Expérimente et tu sauras
2018-09-01, 14:20
Pile ou face
Decidément, elle aurait voulu m’embrouiller qu’elle n’aurait pas mieux fait. Cette Vanadis me dit que c’est un démon, puis qu’elle n’est pas mauvaise, ensuite qu’elle n’est pas bonne non plus parce qu’elle tue, puis qu’elle ne tue plus ou presque, et pour finir que rien ne reste bon. Du coup, je ne sais que penser d’elle, sinon que c’est une magnifique Valkyrie.
Mais à bien y réfléchir, le Bien ou le Mal, pourquoi vouloir la classer dans une ou l’autre des catégories ? Rien n’est vraiment blanc ou noir, tout se décline en nuances de gris, quoique...

Gris foncé ou gris clair ?

J’ai prolongé ma pensée à voix haute sans le vouloir, je me dois de poursuivre.

Chacun a sa part d’ombre et de lumière, ensuite il faut se demander si l’on veut laisser entrer la lumière en soi ou au contraire s’assombrir,   mais je ne crois pas qu’il existe une entièreté sombre ou lumineuse.

Etrange que cette journée. Je revenais d’un soin assez banal, je me suis blessée et je me retrouve assise sur un banc, en pleine conversation philosophique avec une démone. J’apprends beaucoup d’elle, il est vrai, mais c’est troublant et à la fois très perturbant de me dire que ce que Père m’a enseigné manquait d’éléments réels.
C’est la première fois que je me trouve avec un démon, si j’osais..

Je peux poser mes mains sur votre front ?

Même si ma perception est loin d’être aussi aiguisée qu’avant mon arrivée ici, j’ai envie de savoir ce que l’on ressent quand on "visite" ce genre d’être.



Invité
Invité
Anonymous
2018-09-01, 16:08
Un banc, une dame et une lame

Loin du banc qui avait déterminé leur rencontre, la première Valkyrie tenait particulièrement à cette expérience. Et cela lui importait peu de devoir montrer ses ailes. Du un temps bien que bref la chamane qui se tenait debout à côté d’elle semblait être dans une sorte de réflexion. Cette réflexion venait même à s’exprimer hors de son corps.
Ces propos semblaient se porter sur une couleur ou plutôt sur les nuances d’une couleur. Gris clair ou gris foncé qu’est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ? Se demandait dans son for intérieur l’être aux ailes d’or et d’argent.
Rapidement les propos de la femme en vinrent à autre chose. Partant des histoires de catégories, d’ombres et de lumières. La femme semblait assez étrange pour plaire à la démone. Cherchant à approfondir son expérience elle vint poser sa main droite sous son coude gauche comme pour marquer une pose dans laquelle elle semblait réfléchir.

Observant rapidement les envirions Vanadis regardait si personne n’observer sa prestance en dehors de la chamane. Au loin des bateaux allaient et venaient mais ils ne pouvaient guère voir l’allure Valkyrierne de Vanadis à une telle distance.
Le vent semblait souffler comme jamais et il poussait aisément quelques cheveux blancs ou blonds de la championne de la mort. Brisant son image d’être en plein réflexion elle vint se caresser la peau pour balayer les mèches qui venaient cacher sa vue.

Puis la chamane vint lui demander de toucher son front. Rapidement la démone devint perplexe, s’agissait-il d’un maléfice qu’elle comptait lui jeter. Elle qui pensait que les démons étaient malfaisants tous autant qu’ils étaient selon son père. Ou bien n’était-ce que pour vérifier autre comme sa température. La réponse à la question restait un mystère.
Sur un ton d’étonnement Vanadis vint à s’interroger auprès de la dame. Sa voix n’était pas agressive ni nullement sur la défensive, simplement elle portait sur l’interrogation directe et spontané de la première Valkyrie.

Vanadis :
Toucher mon front !?

Au moment où elle vint s’exclamer. Un groupe de passants venaient en leur direction, le regard des curieux au moment où Vanadis vint à parler à Mandragora les faisaient observer les deux femmes. Certains portant une tenue de pêcheur et d’autres des manteaux parfois à capuche. Le regard aussi sombre qu’interrogateur vint avant tout vers Vanadis. Cette dernière était comme une source de revenu pour eux en voyant les aile d’or et d’argent sortir de son dos. Mais rapidement ils venaient à s’éloigner du duo pour descendre des marches un peu loin en direction du port.

Répétant sa question, Vanadis venait à la poser de manière plus furtive et une nouvelle fois sans retenue.

Vanadis : Toucher mon front ? Mais pourquoi donc mademoiselle ?

Puis la prêtresse de la mort vint à se rapprocher de son sujet de test. Baissant légèrement la tête. Son front vint à se rapprocher la femme un peu plus petite qui lui faisait face désormais. L’odeur de Mandragora était comme celle d’une forêt dans le bois n’était ni flamme, poussière ou autre chose qui pouvait rappeler la désolation et la destruction. Sans doute venait-elle de toucher des herbes ou bien était-ce dû au fait qu’elle soit régulièrement en contact avec des plantes.
Les genoux de la femme semblaient un poil plié, mais rien qui ne soit choquant ou apparent. Les ailes dans le dos rentrées, la première Valkyrie pouvait désormais s’attendre à subir un quelconque châtiment de la part de la femme. Pour Vanadis c’était l’occasion d’essayer de recouvrer la peur. Peur qui semblait l’avoir quitté depuis que ses émotions partaient une à une. Etait-ce les suites de sa malédiction ou bien du sort de X’o-Rath ? Cela resterait un mystère pendant encore longtemps. Un long temps durant lequel la démone ne venait même pas à s’en inquiéter faute d’éprouver ce sentiment. Mais malgré quelques sentiments en moins, les principaux eux encore présents venaient renforcer ses idéaux. Sa curiosité la laissait expérimenter le touché de Mandragora.

Vanadis :
C’est ainsi que je dois me tenir ? ou suis-je encore trop haute pour que touchiez mon front … de … manière … effica…ce ?




Codage par Libella sur Graphiorum
Mandra
Grande Prêtresse de la forêt
Grande Prêtresse de la forêt
Mandra
Pile ou face 200531105950116684
CITATION : Expérimente et tu sauras
2018-09-05, 21:25
Pile ou face
Mes mains se posent doucement sur sa peau, je me concentre. Mais dans ma tête, le vide ne parvient pas à s’installer, l’angoisse de ne plus savoir faire, de ne plus en être capable, la même qui me prend à chaque fois que je suis appelée pour des soins.
Pourtant, je sais que je m’améliore jour après jour, je sens mes pouvoirs revenir, mais loin, si loin de ce qu’ils étaient il y a trop longtemps.
De la chaleur, c’est la sienne que je perçois dans mes paumes, quelques vibrations mais qui ne me renseigneront pas sur son esprit. Rien, je ne ressens rien, ni positif, ni négatif. Mais en suis-je capable ?

J’ai du mal à ressentir quelque chose, je dois avouer que depuis que je suis arrivée ici, je ne suis plus vraiment la même.

Comment lui dire que souvent le désespoir m’a envahi de ne plus jamais être en possession de mes pleins pouvoirs ? Que je me suis sentie maintes fois inutile, impuissante, prête à refuser de vivre ? Et puis de nouveau le courage revenait, de voir que ma présence suffisait souvent à apaiser des maux.

Je ne pense pas que vous soyez si mauvaise que cela, sinon j’aurais eu tout de même un ressenti, si faible soit-il, de ce qui...

Un rire gras m’interrompt, venant d’un des pêcheurs qui sont passés plus tôt. Ils sont deux devant notre banc, leur ombre s’étendant maintenant sur nous, ils nous regardent d’un air peu rassurant, comme un renard se préparant à faire un festin d’une poule prisonnière de ses griffes.
Tandis que l’homme au rire idiot ne cesse de glousser, l’autre sourit béatement, découvrant des chicots peu avenants.

-Alors mes jolies, on se sent seules ? Besoin de compagnie ?

Il a l’air bien fier de cette sortie, son acolyte ricanant de plus belle, l’encourageant à poursuivre par cette démonstration admirative.

-Deux femmes seules, et voici deux hommes pour vous, nous allons nous occuper de vous, n’est-ce pas Brice ?


Et comme pour illustrer ses propos, le voilà qui avance une main vers mon genou tandis que le ricaneur jubile.
Je me lève d’un bond mais le beau parleur me prend le bras avec fermeté en m’ordonnant de rester sur place. Je me tourne alors vers Vanadis, cherchant désespérement son regard.



Invité
Invité
Anonymous
2018-09-06, 12:35
Deux pêcheurs et une hallebarde
Finalement alors que Vanadis se pliait au petit jeu de la chamane, le groupe qui passait un peu plus tôt revenait comme pour remplir un objectif. Sans que cela ne soit naturel ils avançaient vers les deux femmes.
Mandra elle, affirmait que Vanadis n’était pas mauvaise bien que son aveu fût précédé par le fait qu’elle avouer sa faiblesse en comparaison des temps anciens durant lesquels son pouvoir était plus important.
Ce qui laissait entendre à Vanadis que la femme en apposant sa main sur son front avait un but bien précis. Laissant perplexe la première Valkyrie quant à l’idée d’être potentiellement sous l’effet d’un sortilège dès à présent. Malgré tout son sang-froid lui permettait de ne pas céder à la violence.

Le vent marin remplissant ses narines, la démone affichait un sourire comme un soulagement. Bien que faux ce sourire marquât pourtant un sentiment vrai. Car la démone voyait son expérience tourner comme elle le souhaitait.
Brisant l’ambiance amicale qui commençait à se former et ruinant peu à peu les plans de la démone ; Les deux pécheurs d’avant venaient un grand sourire sur le coin des lèvres. Le regard comme rempli de désirs malsains que les hommes avaient à l’égard des deux femmes semblaient comme terrifier ou du moins inquiéter plutôt Mandra. Son ami comme pensant déjà acquis le fait de leur future entreprise, il rigolait comme un gueux dans une taverne. Le plus confiant des deux venait même s’adresser de manière assez impolie aux deux femmes.

Toujours l’un des deux qui grimaçait l’autre semblait aborder une approche assez directe et peu attentionnée afin de séduire les deux beautés du port. Proposant dès ses premiers mots de combler un vide que Vanadis ne ressentait pas. Car il était vrai que jamais elle n’avait compris le besoin qu’avait les humains de se reproduire sans enfanter, que cela avec une personne que l’on admire et aime plus qu’autre chose comme du temps où elle était prêtresse au service d’Aurya ou encore sans que cela ne soit pour la science.
Ce besoin était comme une drogue selon Vanadis set une fois que l’homme y avait pris plaisir plus jamais il ne pouvait se débarrasser de ce besoin pourtant si repoussant. Car les mortels le pratiquaient d’une manière barbare et sans aucun amour pour eux-mêmes.

L’homme venait ensuite toucher le genou de Mandra, cette dernière qui rapidement se levait bien qu’en vain. Car le répugnant humain avait déjà attrapé son poignet comme pour à présent pouvoir assouvir ses besoins.
La malheureuse venait chercher de l’aide auprès de Vanadis. Et bien qu’en temps normal si les deux hommes ne s’en prenaient qu’à la femme et aurait laissé faire. Cette fois-ci les deux âmes peu chanceuses venaient de gâcher son expérience.
Or cela venait fâcheusement contrarier la démone qui n’aimait pas que l’on sape ses efforts. Sortant de nulle part, une hallebarde aux teintes de ténèbres venait se poser dans les mains de la première Valkyrie.

Rapidement son arme menaçante venait sous la gorge du malheureux le tranchant vers bras.

Vanadis : Et bien personne ne vous a enseigné qu’il ne faut contraindre une femme si elle ne le souhaite pas. Je vous laisse une dernière chance après quoi je me devrais de vous sanctionner et vous n’aimerez pas ça.








Mandra
Grande Prêtresse de la forêt
Grande Prêtresse de la forêt
Mandra
Pile ou face 200531105950116684
CITATION : Expérimente et tu sauras
2018-09-16, 13:42
Pile ou face
Je suis soulagée quand je vois que Vanadis vient à ma rescousse en menaçant mon harceleur avec, argument implacable, une arme tranchante posée sur le cou du lourdaud. La méthode me semble en premier lieu assez disproportionnée et inadaptée pour contrer un homme qui ne paraissait pas violent, mais je constate que la démonde n’a aucunement l’intention de se servir de sa lame. D’ailleurs, les deux hommes n’en demandent pas plus et partent sans se retourner rejoindre le reste du groupe de marins.
Je pousse un grand soupir de soulagement et me réinstalle sur le banc.

Je vous remercie, je n’en menais pas large face à ce grossier personnage, quoiqu’il n’avait pas l’air bien méchant. Je dois vous avouer que j’ai ressenti plus d’angoisse à la vue de votre arme, craignant que vous n’en fassiez usage et je suis étonnée de votre tempérance. Ainsi, tuer n’est donc point votre ligne de conduite mais simplement une ligne de défense, tout comme moi et maintenant, quand on me parlera de Vanadis, je pourrai répondre que je connais cette bonne personne.

Le jour commence lentement à décliner, il est temps pour moi de reprendre la route pour rejoindre ma cabane au plus tôt. Je ne sais comment quitter la démone qui a su me donner une belle leçon de vie aujourd’hui. Ne pas croire ce que l’on vous dit sans l’avoir vu vous-même, aucun à priori sans en connaître l’exactitude. Je n’en veux pas à Père de m’avoir encré cette image de démon mauvais et atroce, avide de mort et de violence, sans doute n’a t-il fait que me répéter des leçons inculquées par ses ancêtres. Mais je sais à présent qu’avant d’enseigner ce que l’on sait ou croit savoir, il faut en vérifier la véracité.

Et bien je vais devoir vous laisser, à regret, mais un long chemin m’attend. Si un jour vous passez par la forêt qui m’abrite, arrêtez-vous et nous partagerons un bain purificateur dans le ruisseau...

Je me tourne vers elle en souriant, lui faisant un clin d’oeil complice.

...quoique vous n’avez pas vraiment besoin d’être purifiée, vous avez finalement peu de souillures en vous.




Invité
Invité
Anonymous
2018-09-17, 14:47
Deux pêcheurs et une hallebarde
Sous la menace les marins s’en allaient. Ce n’était pas une innocence des plus totale que la prêtresse de la mort avait réussi à les faire s’en aller. De son regard à l’allure vengeresse et dont la simple vue suffisait à laisser flétrir une fleur au Soleil levant. Le marin jusque là assez entreprenant semblait voir le fil de sa vie s’abîmer jusqu’à ce que ce dernier ne devienne trop fin pour qu’il puisse juger encore de sa vie et de son existence.
Lâchant brusquement la chamane à l’odeur d’herbes et de plantes. Le marin s’en allait en marmonnant quelques phrases sans un réel intérêt. La démone ouvrant son âme aux propos du marin-pêcheur, plus tard bien plus tard. Elle viendrait lui rendre une visite nocturne pour s’adonner à des jeux interdits aux mortels. Sectionnant et rompant la faiblesse de son corps l’homme n’aurait que faire de son âme dans l’espoir d’y soulager sa peine et sa douleur.
Il en viendrait même à redemander les premiers vices que la démone lui infligerait au lieu des nouveaux qui seraient d’une douleur sans nom.

Alors que Vanadis regardait d’une sombre aura les hommes s’en aller au loin. La chamane assez charmante semblait répondre avec un air appréciable à la première Valkyrie. Si d’abord elle venait avancer des propos assez inquiétant en ce qui concernait l’usage que la démone avait fait avec son armement.
Néanmoins rapidement elle venait ajouter des propos venant réconforter la démone dans son expérience. Rapidement la femme affirmait comprendre son geste et même elle avouait avoir acquis le fait qu’il faille s’aventurer en terres inconnues avant de pouvoir juger ou donner des leçons.
Elle venait même lui annonçât que la démone possédait une belle âme. A tel point que Vanadis elle-même se demandait à quel point cette femme pouvait être naïve, mais peu importe. Après une brève invitation à partager un bain et quelques clins d’œil. La chamane s’en allait déjà.

La prêtresse de la mort et première Valkyrie venait alors la remercier pour cette rencontre et priait pour la revoir sous de meilleurs jours.

Finalement après une brève expérience ayant apporté succès à la démone. Son problème de logement n’était toujours pas résolu. Mais que diable, en rendant visite au marin et en le tuant la démone aurait de quoi se loger.








Contenu sponsorisé